Neymar et sa vie d'homme heureux à Barcelone
jeudi 28 novembre 2013
Résumé de l'article
"Au Brésil, on te donne un ballon, tu es heureux", affirme Neymar. Et depuis qu'il a quitté le Santos FC pour le FC Barcelona, son bonheur a décuplé.
Contenu médias de l'article
Corps de l'article
"Au Brésil, on te donne un ballon, tu es heureux. Et si tu es heureux, tout va bien." Une vision des choses qui semble remarquablement simple pour un joueur aussi célèbre, mais une vision qui incarne parfaitement l'affection que porte l'attaquant du FC Barcelona au football.
L'arrivée de Neymar en Espagne a attisé un fort intérêt des deux côtés de l'Atlantique. Pour les supporters au Brésil, son départ pour l'Europe allait permettre de prouver que les attentes liées au joueur de 21 ans étaient justifiées, après son ascension fulgurante au Santos FC. Il est arrivé dans une équipe du Barça forte de son 22e titre de champion d'Espagne, mais éliminée par le FC Bayern München en demi-finale de l'UEFA Champions League. Certains supporters ont évoqué le besoin de défenseurs, pas d'attaquants. D'autres se sont demandé comment l'excellent ailier allait s'adapter au tiki-taka de son nouveau club.
Pour l'instant, la transition a été loin d'être douloureuse pour Neymar. Il a été titulaire lors des cinq matches de Champions League du Barça en phase de groupes et a aidé les Catalans à se qualifier pour les 8es de finale, avant même d'affronter le Celtic FC mercredi, et il n'a eu aucun problème à s'adapter à la Liga : ses huit passes décisives et quatre buts ont permis aux Blaugrana de prendre la tête du championnat après l'une de leurs meilleures entames de saison. Sans oublier qu'il a ouvert le score et offert le deuxième but de la victoire 2-1 sur le Real Madrid CF dans le Clásico.
Cette situation conforte le joueur dans sa décision d'avoir rejoint Barcelone. "C'était le bon moment de quitter le Brésil", déclare-t-il. "J'ai choisi un superbe club dans lequel évoluer, ils m'ont accueilli à bras ouverts."
Son adaptation à la vie en Catalogne a été facilitée par le soutien de sa famille, mais aussi de son coéquipier en club et en équipe nationale, Daniel Alves : "Tu as besoin d'un bon ami pour t'aider dans la vie de tous les jours. J'ai Dani, il m'aide à m'adapter, au club et en dehors. C'est quelqu'un qui m'a beaucoup aidé, moi et ma famille."
Au départ, il avoue avoir eu des frissons à la vue de ses coéquipiers dans les vestiaires. "Parfois, j'ai l'impression de vivre un rêve. Je regarde d'un côté et je vois (Lionel) Messi. De l'autre, Xavi (Hernández)", avait-il déclaré en conférence de presse au mois d'août, avant d'ajouter : "Je suis impatient, mais je n'ai pas peur."
Le plaisir qu'il prend en dehors des terrains l'a aussi aidé à s'ajuster à la pression qu'il ressent sur le rectangle vert. "Je m'adapte bien. Je travaille le plus possible pour l'équipe", dit-il. "C'est toujours difficile quand vous venez d'arriver, il faut jouer un peu plus lentement, mais j'y arrive petit à petit. Il y a des différences sur et en dehors du terrain. Ici, vous apprenez à vivre et à être un bon professionnel."
Retrouvez la version complète de cet entretien (en anglais) dans la nouvelle édition de Champions Matchday, le magazine officiel de l'UEFA Champions League en vente partout en Europe et en version numérique sur l'Apple Newsstand ou Zinio. Suivez aussi le magazine sur Twitter @ChampionsMag.