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Paris et l'Olympiacos visent la qualification

Le Paris Saint-Germain et l'Olympiacos FC pourraient se qualifier dès mercredi mais Laurent Blanc et Míchel savent que rien n'est encore acquis.

Les joueurs du Paris Saint-Germain mardi à l'entraînement
Les joueurs du Paris Saint-Germain mardi à l'entraînement ©AFP/Getty Images

Le Paris Saint-Germain et l'Olympiacos FC pourrait s'extirper du Groupe C de l'UEFA Champions League à l'issue de leur rencontre mercredi soir dans la capitale française.

• Les premier et deuxième du Groupe C se rencontrent au Parc de Princes, le Paris Saint-Germain n’ayant besoin que d’un point pour valider son billet pour les 8es en tant que vainqueur du groupe, alors qu’un point peut également qualifier les champions de Grèce si Benfica ne s’impose pas à Anderlecht.

Paris
Laurent Blanc, entraîneur
Est-ce que l’Olympiacos (FC) a la même intention de jeu ici à Paris (qu’en Grèce) ? On peut en douter. Mais ce qui est certain, c'est qu'il nous faudra être meilleurs techniquement que là-bas. L’Olympiacos, comme (l’AS) Saint-Étienne, avait été très présent dans le cœur de jeu et nous avait posé des problèmes. En tout cas, il faudra nous attendre à affronter des équipes qui jouent comme ça, mais ça peut être une arme à double tranchant pour l’adversaire : à vouloir presser très haut, ils pourraient s'exposer à nos offensives.

On a récupéré (Edison) Cavani vendredi soir très tard : on n’a pas pris de risque ce week-end, à cause d’un état de fatigue avancé. Il a fait une bonne séance d'entraînement, après avoir été au repos dimanche comme toute l’équipe, mais il faut faire attention au décalage horaire, comme pour les autres Sud-américains. Mais on compte sur lui, car c’est un match très important.

Blaise (Matuidi), on le connaît : à mon avis, il a eu une grande progression ces deux dernières années, mais il ne l’a pas encore finie. Le fait d’évoluer dans un grand club comme le PSG et en équipe en de France va l’y aider. Il doit encore progresser offensivement, mais il se fond parfaitement dans notre milieu de terrain.

Notre mentalité, qui doit être partagée par tous les joueurs, c’est qu’il nous faut éviter d'encaisser des buts. On marque toujours, ou presque, mais on doit être plus solides en défense. Et si on y parvient, on obtiendra forcément de bons résultats.

Thiago Silva est l’un des meilleurs défenseurs centraux du monde, Alex fait toujours le boulot, et Marquinhos a toujours fait de bons matches, et n’oubliez pas qu’il a seulement 19 ans ! On ne peut pas aligner les trois, à moins de changer de système de jeu, mais ça changerait trop d’éléments dans l’équipe ; ou alors, ponctuellement.

Il y a toujours du stress, à commencer par celui qu’on se met nous. On sait ce qu’il nous reste à faire demain, on a fait un bon parcours mais on n'a pas encore assuré notre qualification. Je l’ai déjà dit avant le match contre (le RSC) Anderlecht, et vous vous étiez fichu de moi, en disant que j’avais peur tout le temps, mais le match m'a donné raison malheureusement... Mais bon, le stress est une partie intégrante du métier d’entraîneur, dans des situations comme celle-ci, comme chez celui qui se bat pour le maintien.

Ce week-end
Samedi : Stade de Reims 0-3 Paris Saint-Germain (Lucas 24e, Ménez 60e, Ibrahimović 90e)
Sirigu ; Jallet, Alex, Thiago Silva, Digne ; Rabiot (Matuidi 73e), Thiago Motta (Pastore 88e), Verratti ; Lucas, Ibrahimović, Ménez (Lavezzi 72e).

• Hubert Fournier, l’entraîneur de Reims, qualifiait Paris de "Barça français" après la victoire de samedi, durant laquelle Laurent Blanc n’alignait pas d’entrée Ezequiel Lavezzi et Blaise Matuidi, Maxwell et Gregory van der Wiel étant quant à eux laissés au repos. Les Parisiens restent désormais sur 34 rencontres toutes compétitions confondues et 267 jours sans défaite.

Blessés et suspendus
Edinson Cavani, de retour de sélection vendredi, était laissé au repos ce week-end. L’Uruguayen est disponible pour la rencontre face à l’Olympiacos.

Olympiacos
Míchel, entraîneur
Comme le PSG, nous jouons bien quand nous avons le ballon, à l’image de notre match à domicile : on avait la possession en première mi-temps et on dominait, puis le PSG l’a récupérée et a pris le dessus. Toutes les grandes équipes aiment avoir le ballon, nous y compris, donc ce sera l’un des enjeux de cette rencontre. Le match de demain est le match le plus difficile de l’année, vue la qualité de l’adversaire, et ce sera très dur de gagner. Mais ce sera un match décisif, car en cas de victoire, on sera qualifiés : vous comprendrez donc combien il est important pour nous, et combien nous sommes motivés pour obtenir un bon résultat.

(José) Holebas et (Gaëtan) Bong pourraient jouer dans le même schéma, mais je n’ai pas encore pris de décision. J'ai opté pour ce choix au départ, mais je m’en éloigne maintenant... Mais bon, vous savez qu’en conférence de presse, les entraîneurs racontent parfois des bêtises... Je peux faire des feintes, comme quand j’étais joueur !

(La qualification de la Grèce pour la Coupe du Monde de la FIFA), c’est positif d’un point de vue psychologique, ça démontre ce que le football grec peut accomplir. C’est bon pour l’image du football national, tout comme la présence répétée de nos clubs en Champions League.

Ce week-end
Samedi : Panthrakikos FC 1-4 Olympiacos (Igor 42e ; Manolas 21e, Campbell 53e, Samaris 58e, Saviola 88e)
Roberto ; Papazoglou, Manolas (Torres 75e), Papadopoulos, Bong; N'Dinga, Samaris ; Weiss (Machado 62e), Domínguez (Campbell 46e), Fuster ; Saviola.

• Avec une victoire samedi, l’Olympiacos égalait son meilleur début de saison en championnat (V11 N1) établi en 1966/67. En restant invaincus pour leur 28e rencontre de championnat consécutive, les champions se rapprochent également de leur propre record national de 29 matches sans défaite établie entre 1972 et 1974.

Blessés et suspendus
Dimitris Siovas (genou) devrait être rétabli pour affronter Paris, alors que Vladimír Weiss, Delvin N'Dinga et Paulo Machado ont déjà repris le chemin des terrains. Kostas Mitroglou, Giannis Maniatis et José Holebas étaient laissés au repos samedi.

Bon à savoir
• Les deux équipes se rencontraient pour la première fois en compétition les 17 septembre, alors que le PSG n’avait jamais affronté de club grec en UEFA Champions League. Le PSG est invaincu contre des oppositions grecques en huit rencontres de compétitions UEFA (sept victoires et un nul, seulement un but encaissé à l’occasion du match aller).

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