Pellegrino positive avant le Bayern
vendredi 14 septembre 2012
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Il serait facile de pardonner à Mauricio Pellegrino de ne pas vouloir affronter encore le Bayern mais l'entraîneur de Valence est plutôt pressé.
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Quand le Valencia CF atteignait la finale de l'UEFA Champions League 2000/01, Mauricio Pellegrino était le joueur qui avait manqué le tir au but décisif, offrant ainsi le trophée le plus convoité du football européen au FC Bayern München.
Douze saisons plus tard, l'ancien arrière central de Valence, devenu entraîneur, espère pouvoir appliquer les connaissances acquises en travaillant aux côtés de Rafael Benítez, fin tacticien vainqueur de la Champions League, pour laver l'affront face à l'équipe allemande lors du match d'ouverture du Groupe F, mercredi soir en Bavière.
UEFA.com : Ceci est votre premier poste en tant qu'entraîneur. Qu'en pensez-vous ?
Mauricio Pellegrino : Je m'y prends comme avec tous mes autres postes, en y mettant autant de dévouement que possible. C'est un travail où le contexte et les responsabilités changent constamment, un travail qui est également ma passion, que j'aime. Je travaille de la même manière qu'avec les équipes de jeunes par exemple.
UEFA.com : Vous étiez l'assistant de Rafael Benítez à l'Internazionale Milano, Liverpool et au Valencia CF. Que vous a-t-il appris ?
Pellegrino : J'ai appris beaucoup de choses aux côtés de Rafa. Je pourrais même dire que j'ai encore plus d'expérience au niveau personnel que professionnel. Travailler avec lui a été très enrichissant ; dès le début, j'ai appris énormément grâce à lui, en tant que joueur puis en tant qu'adjoint.
UEFA.com : Que pensez-vous du groupe de Valence en Champions League ?
Pellegrino : Il n'y a pas de groupe facile. Le Bayern et Lille sont des équipes que je connais plutôt bien. Je suis moins familier avec le BATE Borisov, mais ils vont essayer d'engranger le plus de points possible à domicile. C'est une équipe qui progresse, mais un match comme cela se décide sur la pelouse, et non pas par les statistiques.
UEFA.com : Vous avez remporté la Copa Libertadores en tant que joueur du CA Vélez Sársfield. Quelle différence voyez-vous entre les footballs européen et sud-américain, entre la Champions League et la Copa Libertadores ?
Pellegrino : Il y a beaucoup de différences. Le football pratiqué est très différent. Mais ce n'est ni mieux, ni pire, l'approche est juste différente. Le football pratiqué au Brésil ou en Colombie diffère du football pratiqué en Suisse par exemple, les cultures, les terrains, les climats sont tous différents, ainsi que la manière de voir le jeu. Mais il est impossible de dire que l'un est plus complexe que l'autre.