Gomez maintient l'espoir du Bayern
mardi 17 avril 2012
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FC Bayern München 2-1 Real Madrid CF
Mario Gomez a marqué à la dernière minute et le suspense demeure dans cette demi-finale.
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Un but à la 90e minute signé Mario Gomez permet au FC Bayern München de conserver toutes ses chances de jouer la finale de l'UEFA Champions League après une victoire 2-1 en demi-finale aller. Retour mercredi prochain en Espagne.
Écarté sans doute définitivement de la course à la Bundesliga ce week-end, le Bayern peut encore espérer décrocher la plus prestigieuse des compétitions de clubs à domicile, le 19 mai. La patience a payé pour les Bavarois, longtemps frustrés après l'égalisation de l'Allemand du Real Madrid CF, Mesut Özil.
Le leader de la Liga se montrait le premier dangereux : Özil lançait Karim Benzema, dont la frappe puissante du droit était déviée en corner par Manuel Neuer. L'action avait le don de réveiller les ardeurs bavaroises et, à la suite d'un corner tiré par Toni Kroos, Franck Ribéry profitait d'une tête hasardeuse de Sergio Ramos pour transpercer les filets d'une volée à ras de terre (1-0, 17e). C'était la première frappe au but du Bayern.
Le reste de la première période était à l'avenant avec deux équipes attirées par le but adverse, peu de déchet et des actions de toute beauté à l'image de la tentative de Gomez, à la 40e minute, claquée au-dessus par le gardien madrilène Iker Casillas.
Conscient que le nul à domicile, consécutif à l'égalisation d'Özil (53e), était problématique dans l'optique du retour, le Bayern appuyait sur l'accélérateur en fin de rencontre. D'autant que l'entraîneur du Real José Mourinho faisait sortir son stratège allemand pour Marcelo, signe que le score était à protéger. Les vagues rouges se succédaient alors sur le but castillan, dont la porte finissait par s'ouvrir.
Pour s'y engouffrer, l'inévitable Gomez profitait d'un énième centre de son capitaine Philippe Lahm. Ce douzième but dans la compétition de l'attaquant international allemand portait la marque de fabrique du Bayern et, surtout, il préserve les espoirs du peuple bavarois avant le retour.