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Ayew et Rémy ne baissent pas les bras

André Ayew et Loïc Rémy reconnaissent la supériorité du Bayern, tombeur de l'OM en quarts de finale, et se tournent vers la suite.

Ayew et Rémy ne baissent pas les bras
Ayew et Rémy ne baissent pas les bras ©AFP/Getty Images

André Ayew estime que l'Olympique de Marseille va "apprendre de ses erreurs" après l'élimination du dernier représentant français dans les coupes d'Europe masculines par le FC Bayern München.

Avec deux buts à remonter avant le match retour, les hommes de Didier Deschamps n'ont pas pu inverser la tendance en Bavière, où ils se sont inclinés sur le même score de 2-0 (doublé d'Ivica Olić en première période). Malgré la déception, le milieu Ayew est fier d'avoir hissé l'OM en quarts de finale pour la première fois depuis son sacre en 1993.

"On est un peu déçus mais, sur les deux matches, le Bayern était supérieur", reconnaît l'international ghanéen sur UEFA.com. "On va apprendre et continuer à progresser collectivement."

L'attaquant Loïc Rémy concède que le score cumulé (4-0) reflète la différence entre les deux formations. "On est conscients que le Bayern est une grande équipe", admet le joueur de 25 ans. "On s'est battus et on a eu des occasions, mais on ne les a pas converties. À ce niveau, ce sont ces détails qui font la différence."

Ayew regrette l'ouverture du score survenue trop tôt et qui a anéanti les derniers espoirs de qualification olympiens : "On voulait marquer dans les 20 ou 30 premières minutes et on a eu des opportunités. Juste après, ils en ont eu une et ils l'ont mise au fond."

L'OM vient donc de perdre neuf de ses dix derniers matches, toutes compétitions confondues. Actuellement neuvième en Ligue 1, Marseille pense très fort à la finale de la Coupe de la Ligue, que les Phocéens vont disputer face à l'Olympique Lyonnais le 14 avril et qui pourrait les engager en UEFA Europa League la saison prochaine.

"La finale contre Lyon est très importante", soutient Ayew, qui n'abandonne pas pour autant le championnat : "On joue le gros match contre le Paris Saint-Germain dimanche et, si on l'emporte, les choses pourraient changer."

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