Pour Frei, l'avenir du FC Bâle est plein de promesses
mardi 29 novembre 2011
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À l'approche du match décisif de mercredi face au Manchester United FC, Alexander Frei revient sur ce formidable match aller à Old Trafford.
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Peu importe quelle sera la suite de la carrière d'Alexander Frei, les supporters du FC Basel 1893 se souviendront toujours de lui pour ses deux buts inscrits lors du 3-3 obtenu sur la pelouse du Manchester United FC à la 2e journée de l'UEFA Champions League. Retour avec lui sur cette rencontre palpitante dans le Théâtre des Rêves...
Old Trafford -– "Pour nous c’était simplement une expérience unique de jouer à Old Trafford. Il nous a fallu faire des miracles pour obtenir un bon résultat. On ne s’était pas sous-estimés, mais la manière dont les choses se sont passées, ajouté au fait que nous avons particulièrement bien joué en seconde période, c’est quelque chose sur lequel personne n’aurait pu parier. Espérer oui, mais pas parier"
Manchester United – "Vous savez il y a ce moment où vous vous dites juste : 'wahou', je suis en train de jouer la Champions League dans un stade magique, et là vous vous sentez envahi par un immense respect, par le simple fait d’avoir en face de vous des joueurs que vous n’avez vu qu’à la télé, et un club avec une telle tradition et un si grand nom."
Le FC Bâle a un avenir – "J’ai parfaitement compris que les gars - comment je pourrais dire - ressentent cette fierté d’avoir réussi à décrocher un nul 3-3. C’est certainement quelque chose qui restera important pour eux jusqu’à la fin de leur carrière de joueur. Mais comme je le vois moi, c’est quelque chose d’encore plus important pour le futur en général. Quand ça arrive, c’est quelque chose d’incroyable bien sûr, quelque chose qu’on ne revivra peut-être pas de si tôt au FC Bâle, mais ça prouve surtout que nous avons un avenir dans les compétitions de l’UEFA. Et vraiment, pendant 45 minutes, nous avons montré aux supporters du FC Bâle quelque chose qui peut changer leur quotidien."
Frei et ses coéquipiers ont maintenant 90 minutes pour mettre du bonheur dans la vie de leurs supporters en sortant d’un Groupe C dont ils étaient loin d’être les favoris.