Les Lillois ne trouvent pas la solution

Plus empruntés que d'habitude, le LOSC Lille Métropole n'a pu combler le retard qu'il a pris en début de match. Ça se complique pour les Français dans le Groupe B. Le FC Internazionale Milano de Claudio Ranieri va beaucoup mieux.

À la différence de leurs deux premières rencontres face au PFC CSKA Moskva (2-2) et au Trabzonspor (1-1), les Lillois ont cette fois eu beaucoup de mal à débuter leur reconcontre face à L'Inter. Timides dans leurs incursions dans le camp adverse, manquant de justesse sur le dernier geste et souvent en panne d'efficacité, ils ne sont finalement parvenus à bousculer la solide défense milanaise qu'après l'ouverture du score de Giampaolo Pazzini.

Car ce sont bien les hommes de Ranieri, bien en place dans leur moitié de terrain, qui ont trouvé les premiers la bonne solution offensive. Wesley Sneijder s'enfonçait dans la défense lilloise, avant de servir dans un timing parfait Mauro Zaraté sur le côté gauche. Ce dernier, bloqué par Mathieu Debuchy, centrait alors subtilement en retrait. Pazzini, absolument seul au point de penalty, battait Vincent Enyama d'une reprise de demi-volée (0-1, 21e).

Les Lillois sortaient enfin de leur réserve, notamment en élargissant le jeu sur les ailes histoire d'étirer la défense milanaise particulièrement compacte. Point d'orgue de la poussée lilloise, une longue ouverture d'Eden Hazard vers Moussa Sow. Malheureusement pour les Lillois, le portier intériste était plus prompt sur le ballon et chipait le cuir dans les pieds de l'attaquant lillois (34e).

Peu efficaces sur les corners, les champions de France ne se mettaient plus ensuite en position de tir jusqu'à la pause... Contrairement à la première période, les hommes de Rudi Garcia entamaient la deuxième psur les chapeaux de roue, en jouant beaucoup plus haut qu'avant la pause. Mais l'Inter laissait passer l'orage. À deux reprises, le LOSC pénétrait bien dans la surface adverse, notamment par Florent Balmont. Mais chaque fois, l'excellente charnière centrale Lucio-Christian Chivu s'interposait avec une grosse présence sur l'adversaire.

Tout au long de la deuxième période, les Italiens géraient alors tranquillement leur avantage au panneau d'affichage. En fin de recontre, Rudi Garcia lançaient Dimitri Payet et Ludovic Obraniak mais le verrou italien s'était depuis longtemps refermé sur les intentions lilloises.