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L'envie de Naples triomphe de Villarreal

SSC Napoli 2-0 Villarreal CF
Marek Hamšík et Edinson Cavani ont marqué pour le premier match européen au San Paolo depuis 1990.

Napoli - Villarreal ©Getty Images

Le SSC Napoli a réalisé une bonne opération en UEFA Champions League en décrochant une belle victoire à domicile contre le Villarreal CF.

Deux réalisations espacées de trois minutes ont douché les Espagnols, Marek Hamšík et Edinson Cavani, sur penalty, mettant les Parténopéens sur la voie du succès devant leur public.

Les supporters napolitains se délectaient de revoir au Stadio San Paolo un match de coupe d'Europe pour la première fois depuis 21 ans, et les joueurs de Walter Mazzari, emmenés par un excellent Ezequiel Lavezzi, ne les ont pas déçus. L'attaquant argentin est en effet impliqué sur les deux buts de son équipe et a posé un vrai casse-tête à Villarreal sur le flanc droit.

Les visiteurs entraient pourtant bien dans la partie, Cristián Zapata, ancien pensionnaire de Serie A, et Nilmar tentaient leur chance dans les dix premières minutes sans trouver le cadre. À la demi-heure de jeu, le Brésilien récupérait une passe en retrait mal assurée par Cavani, mais sa tentative était à nouveau hors cadre.

Entre temps, Naples avait déjà pris l'avantage. Lavezzi adressait une merveille de centre de la droite à destination de Hamšík, qui déjouait le hors jeu. Le Slovaque n'avait plus qu'à tromper Diego López d'une frappe du gauche (15e).

Sur leur attaque suivante, les hôtes doublaient la marque. Le remuant Lavezzi réceptionnait une passe dans la profondeur sous le nez de Gonzalo Rodríguez, qui le bousculait dans la surface. Sur penalty, Cavani prenait le gardien espagnol à contre-pied pour inscrire son deuxième but en deux matches européens.

Villarreal, privé de Borja Valero, ne parvenait pas à sortir la tête de l'eau, malgré les efforts de Giuseppe Rossi, qui alertait à plusieurs reprises son compatriote Morgan De Sanctis. Les Espagnols pressaient et les Italiens reculaient, se contentant d'attendre dans leur moitié de terrain. Un jeu qui aurait pu leur coûter cher si Rossi avait réussi à marquer sur deux occasions consécutives, à 10 minutes du terme, mais le capitaine des Azzurri Paolo Cannavaro repoussait à chaque fois le danger.