Un Real réaliste subjugue l'Ajax

Le Real Madrid CF a réalisé une prestation offensive accomplie pour venir à bout de l'AFC Ajax, qui encaisse une défaite pesante malgré un bel esprit.

Les hommes de Frank de Boer avaient perdu 2-0 à Bernabéu la saison passée et repartent une fois de plus bredouilles de la capitale espagnole. Des buts signés Cristiano Ronaldo, Kaká et Karim Benzema ont permis aux Merengues d'accrocher un deuxième succès consécutif dans le Groupe D. Le Real prend ainsi seul la tête du Groupe avec deux points d'avance sur l'Olympique Lyonnais.

De Boer avait affirmé que l'Ajax avait progressé depuis l'année dernière, et les Néerlandais le montraient dès le coup d'envoi. Derk Boerrigter testait rapidement Iker Casillas avant que Kolbeinn Sigthórsson n'enroule une grappe au-dessus de la barre et tente un lob de près joliment détourné par Casillas.

Déjà vainqueur du GNK Dinamo Zagreb au premier match, le Real a progressivement trouvé son rythme et aurait pu débloquer le score dès la 16e minute, mais Benzema, servi en retrait par Sami Khedira, ne cadrait pas sa frappe. Le gardien de l'Ajax Kenneth Vermeer repoussait ensuite l'échéance en s'imposant de belle manière devant Ronaldo et Khedira.

Les Espagnols enclenchaient alors la seconde et Ronaldo inscrivait son huitième but de la saison à la 25e minute, au terme d'un joli mouvement ponctué par des passes entre Ronaldo, Mesut Özil et Benzema, qui redonnait au Portugais. L'Ajax ne parvenait pas à réagir et le Real enfonçait le clou quatre minutes avant la pause. Kaká recevait une passe de Ronaldo à l'extérieur de la surface et sa frappe passait sous les gants de Vermeer.

À la reprise, les Madrilènes continuaient à pousser et s'envolaient définitivement à la 49e minute. Cette fois, Benzema était à la réception d'une passe de Kaká et marquait avec l'aide du défenseur Jan Vertonghen qui détournait sa frappe.

Christian Eriksen essayait de relancer la machine, mais le Danois ne trouvait pas mieux que le petit filet extérieur. Vertonghen à son tour obligeait Casillas à s'employer sur une tête puissante, mais Madrid conservait ses cages inviolées et permettait même à Hamit Altıntop de faire ses débuts pour la Maison Blanche.