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Souness raconte la finale à Wembley en 1978

Graeme Souness se remémore la finale de la Coupe des clubs champions européens 1978 remportée avec Liverpool face aux Belges du FC Bruges.

Des cinq sacres de Liverpool en Coupe des clubs champions européens, un seul a été acquis en Angleterre. C'est celui remporté à Wembley en 1978 devant le FC Bruges. Graeme Souness s'en souvient.

Ce triomphe permettait aux Reds de conserver leur trophée conquis la saison précédente. Graeme Souness était encore à Middlesbrough pour la victoire de 1977 mais il a ensuite rejoint le club d'Anfield.

Cette finale de 1978, Souness s'en souvient particulièrement. C'est lui qui avait offert à Kenny Dalglish la passe décisive synonyme de triomphe européen.

Liverpool roi d'Europe - Liverpool dominait à l'époque et détenait ce titre. Ils avaient battu le Borussia Moenchengladbach l'année précédente à Rome et cela avait été une grande victoire, leur première. C'était au mois de mai 77. Et six mois plus tard dans le courant de janvier 78, je signais là-bas et jouait en Coupe d'Europe pour atteindre la finale. C'était un rêve qui devenait réalité. Pour la finale 1977, j'étais en Australie. Je regardais ça dans un bar allemand à Woolongong - une ville minière. C'était plein d'Australiens et ils n'étaient pas contents. Ah ce moment-là, jamais je n'aurais pensé que je jouerais la finale suivante à Wembley.

Dalglish et l'accent écossais - C'est clair que dans ses deux premières années personne ne comprenait un mot de ce qu'il disait. Alan Hansen et moi étions les traducteurs. Il avait et il a toujours un fort accent de Glasgow. Cela ne l'empâchait pas de beaucoup parler dans le vestiaire. Mais souvent dans le vide. Enfin, sur le terrain, c'était autre chose. Dans la plupart des grands matches, comme cette finale, il faisait la différence.

L'action décisive - Je me souviens que c'était plus ou moins sur la ligne de 16,50 m. C'était à la retombée du ballon. J'étais dessous et tout le monde montait sur moi. J'ai réussi à contrôler et à la mettre sur mon pied sans perdre de temps . J'ai pu ensuite trouver Kenny sur la droite et dans le bon timing. Mais le plus dur, c'est lui qui l'a fait. Il a réussi à piquer son ballon au-dessus du gardien. Il n'y avait pas à réfléchir à "Je vais faire ça ou ça" c'était un geste d'instinct. Contrôler, la toucher et la doser et lui donner la bonne direction. Et heureusement, ça a marché. Heureusement aussi, à l'époque, pour négocier des un contre un avec le gardien, il était inégalable.

Du champagne toute la nuit -Je me souviens ensuite, nous sommes retournés à l'hôtel. Les compagnes nous attendaient on était à l'hôtel Swiss Cottage, Holiday Inn, dans le nord de Londres et nous avons passé quelques heures là-bas. On a fait la fête. Il y avait beaucoup de champagne. Et puis j'ai apporté ma médaille à mon père et à ma mère qui étaient des nôtres à l'époque . Ils étaient à Marble Arch. Je suis donc allé voir mes parents et aussi ma logeuse chez laquelle j'ai vécu lorsque j'étais à Middlesbrough. Elle aussi était descendue à Londres. Je me rappelle de les avoir réveillés à des heures indues et d'avoir commandé du champagne pour que l'on trinque ensemble. Ce sont des moments très spéciaux que je suis heureux d'avoir eu la chance de vivre.

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