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Ferguson, Wembley le tente

Déjà vainqueur de la Coupe des champions en 1968 à Wembley, Manchester United a l'occasion de se rapprocher de la finale sur la pelouse londonienne.

Ferguson, Wembley le tente
Ferguson, Wembley le tente ©UEFA.com

Déjà vainqueur de la Coupe des champions en 1968 à Wembley, Manchester United a l'occasion de revenir disputer la finale sur la pelouse londonienne, après un bon résultat en quart de finale aller de l'UEFA Champions League, avec une victoire 1-0 sur la pelouse du Chelsea FC.

À l'approche du match retour, le technicien anglais s'est confié à UEFA.com sur les espoirs du club anglais et sur son passé dans la plus prestigieuse des compétitions de clubs.

Le triomphe de 1968 – Ce serait beau, c'est sûr, d'aller à Wembley. Mais je n'attache pas de signification particulière au fait que nous avons gagné ici en 1968. Nous avons nos propres défis et notre fierté et... faire partie de l'histoire de Manchester United est important. Le club y est très bien parvenu ces 20 dernières années. Donc j'espère qu'on y sera et qu'on aura une pensée pour Matt Busby et ce qu'il a accompli avec ce club, car c'est une histoire formidable.

L'ambiance à Manchester – C'est un club familial, ça l'a toujours été. Ça vient sûrement des joueurs. C'est très rare qu'un joueur veuille quitter Manchester United, c'est la première chose que j'ai à dire. Donc cela génère un certain confort pour les joueurs. Par exemple, personne ne peut entrer sur le terrain d'entraînement, c'est complètement privé. Donc les performances à l'entraînement ne sont pas scrutées. J'ai vu des situations, dans d'autres clubs, où la presse venait filmer l'entraînement, tous les jours. Ici, les joueurs sont assurés que cela n'arrivera pas. Je crois que c'est une question importante de nos jours. Seuls le staff et les joueurs sont autorisés à être ici durant l'entraînement. Et puis, certains joueurs comme Ryan Giggs, Paul Scholes et Gary Neville constituent un modèle pour le club, cela montre à tous les autres joueurs qu'il y a des avantages à rester à Manchester pendant longtemps.

La formation toujours importante – Bien sûr, cela devient rare de nos jours, mais si vous regardez Manchester... par exemple, John O'Shea, Wes Brown et Darren Fletcher ont été formés au club. Wes Brown est avec nous depuis l'âge de 12 ans, et il en a 31 maintenant, donc ça fait 19 ans. Les gens oublient souvent cela. John O'Shea est arrivé à 16 ans, ça fait 14 ans qu'il est au club, les gens oublient ça. On pense uniquement à Scholes, Giggs et Gary Neville, considérés comme les porte-drapeau du club. Mais en ce qui concerne Wes Brown et John O'Shea, Darren Fletcher, ils sont ici depuis très longtemps. Depuis qu'ils sont gamins.

Javier Hernandez – Il est fantastique. Ce gamin veut devenir un grand joueur, il est issu d'une famille du football. Son grand-père, son père et lui-même ont joué pour le Mexique en Coupe du Monde, je crois que c'est inédit. Il a donc du respect pour ce qu'ont accompli son père et son grand-père, et ça lui donne l'énergie et la motivation de faire aussi bien. Ça se voit dans sa façon de s'entraîner et de jouer. Bien sûr, il a eu besoin d'un petit temps d'adaptation à son arrivée, mais c'est terminé. Il fait partie de l'équipe première maintenant.

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