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Magath : "Le but nous a libérés"

Les réactions des deux entraîneurs Felix Magath et Unai Emery, après la victoire de Schalke 3-1 sur Valence qui qualifie les Allemands pour les quarts de finale de l'UEFA Champions League.

Magath : "Le but nous a libérés"
Magath : "Le but nous a libérés" ©Getty Images

Les réactions des deux entraîneurs Felix Magath et Unai Emery, après la victoire du FC Schalke 3-1 sur le Valencia CF qui qualifie les Allemands pour les quarts de finale de l'UEFA Champions League (tot. 4-2).

Felix Magath, entraîneur de Schalke
Au départ, je pensais que le résultat de l'aller était un poids pour nous. On n'était pas assez agressifs et Valence a pu hausser son niveau de jeu. Après le but, nous avons été libérés et on n'avait plus rien à perdre. Alors on s'est battus mais la situation était tendue et j'aurais aimé que Jefferson (Farfán) marque son (troisième) but plus tôt.

De tels matches couperet de Champions League, c'est beaucoup de stress. Un 1-1 à l'aller et vous vous voyez passer avec un 0-0 au retour. Ce fut difficile de leur mettre la pression d'entrée et le but que nous avons pris nous a mis dos au mur.

Unai Emery, entraîneur de Valence
C'est décevant. Tout était en notre faveur et nous avons réussi à tout gâcher. C'est incompréhensible. À 0-1, nous avions le match sous contrôle avec des occasions de contre-attaquer, puis ils ont égalisé. En deuxième mi-temps, en se procurant à peine une occasion, ils prennent l'avantage. Nous avons alors quatre occasions de but et nous n'en concrétisons aucune. Nous avons injustement perdu ; nous avons laissé filer une opportunité quand tout était en notre faveur.

Je suis rentré aux vestiaires si abattu que je ne pouvais rien dire aux joueurs, mais en réalité je ne peux les tenir pour responsables de rien. Dans une rencontre où nous avons eu plus d'occasions que jamais, nous avons perdu. Je dois également reconnaître la grande prestation de leur gardien de but. Nous ne pouvons pas parler de malchance ce soir ; nous devions être autoritaires et nous ne l'avons pas été.

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