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L'Inter a rattrapé le temps perdu dans la nuit madrilène en mettant fin à 45 ans de disette au plus haut niveau européen face au Bayern.

Les supporteurs de l'Inter ont aussi fait le match parfait dans les tribunes.
Les supporteurs de l'Inter ont aussi fait le match parfait dans les tribunes. ©Getty Images

L'Inter a rattrapé le temps perdu dans la nuit madrilène en mettant fin à 45 ans de disette au plus haut niveau européen face au FC Bayern München. Leur entraîneur José Mourinho l'avait dit en conférence de presse d'avant-match: "La plupart (des fans de l'Inter) n'étaient pas de ce monde la dernière fois que l'Inter était en finale". Avec cette victoire, leur 3e en UEFA Champions League, les Nerazzurri sortent de l'ombre de leurs grands rivaux, dont la couleur rappelait celle du Bayern, l'AC Milan.

La victoire, l'Inter l'avait déjà gagnée en tribune avant le début de la rencontre en déployant un fantastique tifo d'une dizaine de mètres. À la mi-temps galvanisés par l'avantage au tableau de marque, ses supporteurs agitaient leurs petits drapeaux aux couleurs du club frénétiquement. La tribune scintillait comme une fourmilière et le stade Santiago Bernabéu prenait des airs de San Siro.

Le club bavarois pour une fois ne renversait pas une situation impossible, à l'image du quart de finale retour à Old Trafford, face au Manchester United FC. Contrairement à leur plus grand fan Boris Becker, présent à la finale, les attaquants du Bayern ne parvenaient pas à faire "boum-boum" dans la surface de réparation.

Le triplé de l'Inter était aussi le triplé de son attaquant argentin Diego Milito, qui a réussi l'exploit de marquer en finale de la Coupe d'Italie, lors de la dernière journée décisive de la ligue italienne et donc en finale de la UEFA Champions League. Une réussite presque logique pour un joueur qui a une nouvelle fois fait plus d'appels de balle que Marco Materazzi n'a de tatouages sur les avants-bras.

L'Inter, l'un des seuls clubs européens à avoir convaincu les meilleurs joueurs germaniques à quitter le pays comme Andreas Brehme, Lothar Matthäus ou Jürgen Klinsmann par le passé, montrait une nouvelle fois sa connaissance du football allemand. Pour l'Inter commence un chemin qui les mène de "Monaco" (Munich en italien) à Monaco, la ville où se déroule chaque année la Super Coupe de l'UEFA.

José Mourinho, déjà omniprésent sur les bannières milanaises, entrait dans la légende du club et du football européen en devenant le troisième technicien à remporter l'UEFA Champions League et pouvait légitimement prétendre arborer la couronne qu'un journaliste russe lui avait donné en conférence de presse la veille.

Louis Van Gaal perdait finalement un match important cette saison mais si l'histoire pouvait apporter un lot de consolation: à l'âge d'or de la Grande Inter d'Helenio Herrera de 1963 à 1965 succédait les meilleures années du Bayern qui en une décennie passait de l'accession en première division allemande à trois sacres consécutifs au plus haut niveau européen.

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