Quarante-cinq ans qu'ils attendent
mardi 18 mai 2010
Résumé de l'article
Le FC Internazionale Milano n'a plus gagné la Coupe des clubs champions européens depuis 1965. Les Nerazzurri n'ont pas l'intention de laisser passer leur chance contre le FC Bayern München.
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L'Inter a été couronné champion d'Europe en 1964 et 1965, sous la direction d'Helenio Herrera, et malgré sa domination récente du football italien, il n'a plus figuré dans une finale depuis sa défaite face à l'AFC Ajax en 1972. José Mourinho pourrait être l'homme qui mettra fin à cette attente. "Cela signifierait plus de gagner pour l'Inter que pour le Bayern, Barcelone, Manchester United, le Real Madrid", a-t-il affirmé à UEFA.com. "Gagner la Champions League de l'ère moderne avec l'Inter serait formidable."
C'est un sentiment que partage le capitaine Javier Zanetti, qui disputera son 700e match avec les Nerazzurri contre le Bayern à Madrid. "Je pense que tout le monde rêve de cette finale", déclare le joueur de 36 ans. "On a réussi à se qualifier en battant de grandes équipes et en souffrant mais je pense qu'on le mérite."
Le milieu de terrain Wesley Sneijder estime également que l'envie de l'Inter peut mener l'équipe à la victoire finale. "Je ne sais pas si on va gagner cette année mais on joue de mieux en mieux et je suis sûr qu'on va gagner un jour. Cette année, on est très près alors il faut en profiter", indique l'international néerlandais (25 ans).
Son compagnon au milieu de terrain Esteban Cambiasso n'a pas la pression avant le match. "C'est vrai que cette finale revêt beaucoup d'importance pour le club et les fans, mais on ne devrait pas porter le fardeau de plus de 40 ans d'histoire sur nos épaules", indique l'Argentin. "Atteindre une finale après 38 ans, c'est important pour les supporteurs, surtout les plus jeunes qui vont voir l'Inter jouer une finale pour la première fois. C'est bien de savoir que l'équipe va donner tout ce qu'elle a pour remporter ce trophée."
L'attaquant camerounais Samuel Eto'o, buteur lors des deux finales qu'il a gagnées avec Barcelone en 2006 et 2009, sait que trop de pression peut paralyser les joueurs. "Ça doit être un rêve, pas une obsession", dit-il. "Je sais que des milliers de fans de l'Inter rêvent de ce moment. Mais ça doit rester un rêve."