Courtes victoires, grande confiance

Dejan Stanković clame que le FC Internazionale Milano "n'a pas peur" du FC Barcelona, son futur adversaire en demi-finale de l'UEFA Champions League.

L'équipe de José Mourinho retrouvera les Blaugrana, contre qui elle n'a pas réussi à marquer en phase de groupes. Les leaders de la Serie A avaient concédé le nul 0-0 à domicile et s'étaient inclinés 2-0 au Camp Nou. Stanković estime pourtant que ce sera une toute autre affaire cette fois, à commencer par le match aller du 20 avril à San Siro.

"Je suis certain que ce ne sera pas comme en phase de groupes : ce sera un match disputé", prédit Stanković, dont l'équipe atteint le dernier carré pour la première fois depuis 2003. "Nous avons travaillé dur pour nous convaincre qu'on était une grande équipe, ce serait vraiment dommage de tout gâcher. Au cours de ces derniers matches, on a prouvé qu'on était prêt à aller jusqu'au bout. On a pas peur de Barcelone : du respect, oui, mais de la peur, non."

Javier Zanetti confirme la confiance de son coéquipier. "Nous connaissons nos propres forces : nous vous battre n'importe quelle équipe, et nous le démontrons", martèle le capitaine de l'Inter. Il invite cependant ses partenaires à ne pas oublier la Serie A, où les Nerazzurri comptent un seul point d'avance sur l'AS Roma, dans leur quête d'un cinquième Scudetto consécutif.

"On ne peut pas se permettre de laisser le championnat de côté", prévient Zanetti (36 ans). "La Roma n'est qu'à un point de nous, et le Milan est à trois longueurs : le sprint final sera très équilibré. On se concentre maintenant sur le match contre (l'ACF) Fiorentina, qui sera difficile, mais la rencontre de ce soir nous servira aussi en championnat."

Après avoir éliminé en 8es de finale une équipe du Chelsea FC donnée favorite, et gardé sa cage inviolée en deux matches contre le CSKA, le défenseur central Lucio ne voit pas non plus pourquoi l'Inter ne remporterait pas le titre de champion d'Europe qui échappe au club depuis 45 ans. "Nous savons que les autres équipes sont très fortes, mais nous, nous devons croire que c'est possible d'aller au bout. Nous sommes désormais à trois matches du sacre, et nous devons y croire."