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Quart français, un mal pour un bien

À Bordeaux comme à Lyon, on est déçu de ne pas affronter d'équipe étrangère mais on se réjouit qu'un club de Ligue 1 atteigne les demi-finales pour la première fois depuis 2004.

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Voir ©UEFA.com

À Bordeaux comme à Lyon, on est déçu de ne pas affronter d'équipe étrangère, en quart de finale de l'UEFA Champions League, mais on se réjouit qu'un club de Ligue 1 atteigne les demi-finales de pour la première fois depuis 2004, quand l'AS Monaco FC était allé jusqu'à la finale de Gelsenkirchen.

"On en a parlé dans le vestiaire et on ne s'y attendait pas", a déclaré le capitaine lyonnais Cris sur le site de l'OL, qui a battu le Real Madrid CF au tour précédant. "On s'attend maintenant à un match difficile. Le fait de jouer le match retour à l'extérieur nous oblige à faire un bon résultat à l'aller. Nous avons vu face au Real que nous en étions capables. Nous allons essayer de profiter de notre expérience en Champions League. Il n'y aura pas de favori dans ce match, c'est du 50/50."

Pour son président, Jean-Michel Aulas, "on sait qu'il y aura un club français en demi-finale. Il y a tellement longtemps que ce n'est pas arrivé. Au moins on ne perdra pas d'énergie dans les transports en allant jouer à Moscou ou des endroits éloignés. C'est dommage pour l'affiche car on préfère réserver les affiches franco-françaises aux compétitions domestiques. Les deux clubs ont des chances égales de participer aux demi-finales (...) ils ont en tout cas plus que s'ils jouaient contre Manchester United ou Barcelone. On n'est pas déçus."

Son collègue de Bordeaux Jean-Louis Triaud reste aussi positif : "L'élément positif est qu'il y aura une équipe française en demi-finale d'UEFA Champions League. C'est une confrontation amicale et conviviale entre deux équipes françaises qui se respectent et qui s'apprécient. Ils sont plus expérimentés que nous à ce stade de la compétition mais nous avons l'avantage de recevoir lors du match retour".

Lyon recevra le 30 mars avant de se rendre au stade Chaban-Delmas huit jours plus tard. "C'est un tirage au sort particulier", affirme l'entraîneur lyonnais Claude Puel. "Il y a une petite déception chez les joueurs, qui est légitime car quand on dispute la Coupe d'Europe, on veut affronter des adversaires étrangers. Au moins, on a la certitude qu'une équipe française sera en demies. Mais jouer le champion de France sortant, en tête de la Ligue 1, avec le match retour à l'extérieur, c'est corsé. Au regard de ce que les Girondins montrent depuis deux saisons, il faut reconnaître que c'est une équipe costaude. Bordeaux est favori mais on aura notre mot à dire."

Ce ne sera pas la première fois que Claude Puel rencontrera un club français en Coupe d'Europe. Il était sur le banc du LOSC Lille Métropole, il y a cinq ans, quand son équipe affrontait l'AJ Auxerre et était éliminée en 8e de finale de la Coupe UEFA. Ce sera la quatrième fois que deux clubs français se rencontrent à l'échelle européenne.

Bordeaux a gagné 1-0 à Gerland en Ligue 1, le 13 décembre, sur une tête à quatre minutes de la fin de Marouane Chamakh. La dernière fois que les deux équipes se sont retrouvées dans une rencontre à élimination directe, Bordeaux a dominé sur le même score. C'était en finale de la Coupe de la Ligue 2007. Henrique, qui émarge toujours chez les Marine et Blanc, avait marqué de la tête au Stade de France. Les Lyonnais se prépareront peut-être en pensant au 5-1 qu'ils ont passé à leur adversaire pour fêter leur titre de champion de France le 15 mai 2005.

C'est la plus large victoire jamais remportée par l'OL sur Bordeaux en quelque 48 ans et dans cette rencontre Cris et Sidney Govou avaient signé un doublé dans une ambiance de fête.

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