Plašil : "Au moins un trophée"

Jaroslav Plašil, le milieu de terrain du FC Girondins de Bordeaux, se confie à UEFA.com sur le parcours de son club en UEFA Champions League.

Le milieu de terrain tchèque, auteur de deux buts ces derniers temps, se prépare avec le champion de France à se déplacer sur le terrain de l'Olympiacos CFP en 8e de finale aller.

On dirait que tu as pris une nouvelle dimension en passant par le CA Osasuna (il y a deux saisons). As-tu vraiment appris là-bas ?
Cédric, 24 ans, Monaco

Jaroslav Plašil : À Osasuna, je jouais dans une équipe qui visait le maintien. On n'avait pas le ballon. C'est la grande différence avec aujourd'hui. J'avais peut-être besoin de rejoindre un club différent. Si j'ai progressé, c'est tant mieux pour le club où j'arrive et je dis merci au club que j'ai quitté. Bordeaux a un style qui me convient.

Vous aimez le vin ?
Petr, 46, Czech Republic

Plašil : Oui, j'aime. Le rouge surtout. Mais je ne peux pas dire que je suis un grand connaisseur comme Vladi Šmicer. Quant à la ville, elle est petite mais le centre, là où j'habite, est chouette.

Jaro, tu parles un français parfait, comment tu l'as appris ?
Christian Spence, 16 ans, Paris

Plašil : Je n'ai pas vraiment eu le choix. Il me fallait l'apprendre, et rapidement. Je n'avais qu'un an de plus que toi quand je suis arrivé à Monaco. Tout le mérite revient à ma prof. Elle est tchèque mais vit en France depuis des années. C'est grâce à elle que j'ai appris cette langue.

Penses-tu que Bordeaux a déjà rempli son contrat cette année ? Quelle est la part de Laurent Blanc dans ce succès ?
Nicholas Chuang, Californie, États-Unis

Plašil : Nos fans veulent que l'on se donne à 100%. On est encore engagés dans quatre compétitions. Les attentes sont encore élevées et il ne dépend que de nous de réussir. Ce sera très dur de gagner toutes les compétitions mais on est très bien partis pour remporter au moins un trophée. Laurent Blanc, il en est à sa troisième année. Il a terminé deuxième lors de la première, champion lors de la deuxième, son apport est énorme. Il a construit une très bonne équipe. C'est un super coach.

Sera-t-il le grand sélectionneur de l'équipe de France de demain ?
Jacques Alberola, 28 ans, Nice, France

Plašil : Je ne vais pas prédire son avenir. Mais il a tout pour réussir. Il fut un grand joueur et il est aussi un grand coach.

Serez-vous favoris contre l'Olympiacos ?
George, Nicosie, Chypre

Plašil : Non. Les deux clubs ont leurs chances. Si on est favoris, c'est juste parce que l'on a gagné notre groupe. Mais je ne pense pas que ça va être facile

L'Olympiacos, que pensez-vous de cette équipe ?
Ben Scott-Mavroudi, 20 ans, Athènes

Plašil : J'ai déjà joué à l'Olympiacos. On avait perdu 1-0 avec Monaco (en 2004/05, en phase de groupes de l'UEFA Champions League). C'est l'une des ambiances les plus intenses qu'il m'ait été donné de voir. Je m'attends à une sorte d'enfer.

On vous compare beaucoup à Pavel Nedvěd...
John Stuart, Edinburgh, Scotland

Plašil : Pavel Nedvěd reste une icône du football tchèque bien qu'il ait pris sa retraite en fin de saison dernière. Pour moi, c'est un des meilleurs joueurs de l'Histoire du football tchèque, sinon le meilleur. Je suis un joueur qui évolue dans un registre différent. C'est la blondeur qui fait que l'on nous compare.

Qu'est-ce que tu me conseille pour améliorer ma technique ?
Dan Billmann, 15 ans, Cincinnati, États-Unis

Plašil : Il n'y a rien de meilleur, selon moi, que frapper contre un mur et contrôler le rebond, dans toutes les positions.

Tu as une équipe favorite à part Bordeaux ?
Gainner99

Plašil : J'aime les équipes qui font du jeu en toutes circonstances, comme le FC Barcelona ou l'Arsenal FC.