Raúl Bravo croit à l'exploit

Vainqueur de l'UEFA Champions League avec le Real Madrid CF en 2001/02, Raúl Bravo espère réaliser un autre bel exploit en aidant l'Olympiacos FC à atteindre les tours à élimination directe cette saison.

Bonnes chances
Dirigée par le Brésilien Zico depuis le départ de Temuri Ketsbaia avant la 1re journée, l'équipe athénienne est deuxième du Groupe H, avec deux points d'avance sur le R. Standard de Liège et quatre sur l'AZ Alkmaar. Les champions de Belgique restent bien placés grâce à leur victoire 2-0 contre l'Olympiacos lors de la 4e journée. Mais Raúl Bravo est certain que son équipe peut prendre suffisamment de points face à l'AZ et à l'Arsenal FC lors des 5e et 6e journées pour empocher son billet pour les 8es de finale.

Exploit possible
"On était plutôt bien placés dans le groupe, avant de perdre contre le Standard en Belgique", analysait l'ancien international espagnol capé à 14 reprises. "Si on avait gagné, ça aurait été plus facile, parce qu'on aurait été qualifiés automatiquement. C'est décevant, car pour un club comme l'Olympiacos, ce serait historique de se qualifier. On a battu l'AZ à domicile donc on sait qu'on peut les battre aux Pays-Bas, mais la défaite est aussi une possibilité."

Compétition stimulante
Même en cas de défaite, l'Olympiacos conserverait des chances de qualification, à condition d'obtenir le bon résultat face à Arsenal lors de la dernière journée du groupe, le 9 décembre. "La Champions League est spéciale, parce qu'elle nous permet ce genre de match", ajoutait Raúl Bravo. "Le football grec ne peut pas se comparer aux championnats espagnol ou anglais, mais la Champions League est très stimulante. On peut se mesurer aux meilleures équipes d'Europe, on rend fiers ceux qui nous suivent et le reste du monde sait qu'ici aussi on joue au football."

Héritage prestigieux
L'Olympiacos peut compter sur un joueur au pedigree impressionnant pour l'aider. "J'ai commencé à Madrid, j'ai joué avec les meilleurs", précise Raúl Bravo, qui a disputé trois matches lors du sacre européen des Merengues en 2001/02. "C'était l'époque de Zinédine Zidane, Ronaldo, Luís Figo, Roberto Carlos, Raúl (González). J'ai beaucoup appris avec eux. Tout ce que je suis devenu aujourd'hui, je le dois au Real Madrid."