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Akinfeev croit à l'effet Rubin

La victoire du Rubin Kazan contre le Barça donne espoir à Igor Akinfeev de voir son CSKA Moscou faire quelque chose à Old Trafford : "c'est un grand pas en avant pour le football russe."

Akinfeev croit à l'effet Rubin
Akinfeev croit à l'effet Rubin ©Getty Images

La victoire surprise du FC Rubin Kazan 2-1 contre le FC Barcelona donne bon espoir à Igor Akinfeev de voir son équipe, le PFC CSKA Moskva, faire quelque chose à Old Trafford, chez un des autres ténors du football européen. Pour le gardien, "c'est un grand pas en avant pour le football russe".

Nouvelle donne
Tandis que les champions de Russie s'offraient à la surprise générale le Barça au Camp Nou, le CSKA s'inclinait 1-0 sur le terrain du Manchester United FC. Mais avec l'arrivée d'un nouveau coach, en la personne de Leonid Slutski, Akinfeev ne voit aucune raison de s'alarmer avant le match retour à la maison. L'effet Rubin ? "Leur victoire était on ne peut plus importante", a commenté le joueur de 23 ans. "Le Rubin a montré que ses joueurs avaient du ballon et la capacité de livrer de grands matches. C'est un grand pas en avant pour le football russe."

Un joueur, ça joue
United, qui a fait carton plein, pointe en tête du Groupe B. Le CSKA est troisième avec trois points et le VfL Wolfsburg en ligne de mire, un point devant. "C'est le rôle de la presse de calculer", ajoute Akinfeev. "Le nôtre, c'est de jouer. Ça ne sert à rien de spéculer. L'important c'est de jouer chaque match à fond, pas de se lancer dans des calculs savants."

1, 2, 3 entraîneurs
Cinquième de Premier-Liga sans espoir de remporter le titre avec les trois matches restants, le CSKA a déjà usé deux entraîneurs, Ramos et Zico. Akinfeev, qui compte plus de 200 matches pour le club de l'Armée toutes compétitions confondues, a bon espoir que le nouveau coach remette l'équipe à flots.

Une bonne réputation
"L'équipe a besoin de stabilité, alors pourvu que Slutski reste un peu et nous l'apporte", confie le joueur, 37 sélections en équipe de Russie. "Il a redonné confiance à des équipes moyennes comme le FC Moskva et Krylya Sovetov Samara. J'espère qu'il y parviendra avec nous."

Pas grand-chose
Le nouvel entraîneur pourrait également leur apporter ce petit coup de pouce du destin qui a fait défaut au CSKA en 2004/05 et 2006/07, qui avait alors chuté aux portes des 8es, avant de ne remporter qu'un petit point en 2007/08. "Notre dernière participation était laborieuse mais les deux fois précédentes, il ne manquait pas grand chose. Juste un peu de chance", conclut Akinfeev.