Les trois points pour Lyon
mercredi 16 septembre 2009
Résumé de l'article
Olympique Lyonnais 1-0 ACF Fiorentina
En supériorité numérique en deuxième période, les Lyonnais sont venus à bout des Florentins et débutent idéalement leur dixième Ligue des champions consécutive.
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En supériorité numérique en deuxième période, les Lyonnais sont venus à bout des Florentins et débutent idéalement leur dixième Ligue des champions consécutive.
Combat
Faire bloc en défense et laisser le moins d'espace possible à l'adversaire, tel est le mot d'ordre que s'étaient donné les deux équipes avant le coup d'envoi. Car force est de constater qu'après un quart d'heure de jeu, Lyonnais et Florentins observaient toujours ardemment le traditionnel round de début de match. De l'intensité dans le jeu et surtout dans les duels et un véritable combat, c'est ce que les vingt-deux acteurs se livraient par la suite.
Trop d'erreurs
Mais l'ensemble était émaillé de trop d'erreurs techniques et de fautes grossières pour pouvoir assister à des actions dangereuses. Il y avait bien ce tacle de Jérémy Toulalan, revenu du diable vauvert sur Alberto Gilardino, pour empêcher l'attaquant de la Viola de se présenter seul face à Hugo Lloris (24e minute). Les Italiens se montraient encore les plus dangereux avec une tête d'Alessandro Gamberini sur corner, mais au-dessus (35e). Dans la dernière minute, le centre d'Aly Cissokho heurtait la barre transversale de Sébastien Frey, mais le ballon avait d'abord franchi la ligne de sortie de but. Mais le reste, c'était surtout une pluie de mauvais coups et de gestes dangereux.
Rouge pour Gilardino
Comme ce coup de coude de Gilardino sur Toulalan qui, dans le temps additionnel, valait à l'attaquant italien un carton rouge. Un coup de théâtre et forcément, le tournant du match. Surmotivés, les Lyonnais reprenaient la deuxième période tambour battant avec un centre dangereux de Sidney Govou mais Lisandro était trop court.
Seul Jovetić...
En supériorité numérique, les hommes de Claude Puel monopolisaient le ballon et maîtrisaient totalement le match. Ils campaient littéralement devant le but adverse et multipliaient les occasions d'ouvrir la marque : frappe détournée de Lisandro (50e), coup franc de Pjanić repoussé par Frey (53e), centre tir de Kim Källström (56e), Lisandro devancé in extremis par Gianluca Comotto sur un centre de Govou (69e). De son côté, la Fiorentina s'en remettait aux remontées de Stevan Jovetić. Mais le jeune prodige, entré en jeu à la place d'Adrian Mutu, était trop esseulé sur le front de l'attaque. A force de plier, la Viola finissait d'ailleurs par céder à moins d'un quart d'heure de la fin du match.
Frey brille
Sur une nouvelle récupération lyonnaise, Källström était décalé côté droit et adressait un centre puissant que Sébastien Frey ne pouvait que repousser plein axe. Miralem Pjanić se trouvait alors à point nommé pour reprendre du gauche et faire trembler les filets italiens. Cris et ses partenaires continuaient sur leur lancée en se créant deux énormes occasions de se mettre à l'abri sur une tête de Lisandro puis une reprise de Govou à bout portant. A deux reprises, Frey sauvait les siens miraculeusement. Ou plutôt avec beaucoup de talent. Le gardien français de la Viola sortait encore une frappe puissante de Källström, mais, malgré une énorme pression dans les ultimes instants, ne pouvait finalement pas éviter la défaite des siens. Lyon l'emporte dans la douleur et, avec un déplacement dans quinze jours à Budapest pour affronter Debrecen, peut désormais voir venir.