UEFA.com fonctionne mieux avec d'autres navigateurs
Pour profiter au mieux du site, nous recommandons d'utiliser Chrome, Firefox ou Microsoft Edge.

Un bon point pour Bordeaux

Juventus 1-1 FC Girondins de Bordeaux
Les champions de France n'ont pas démérité au Stadio Olimpico et décrochent un match nul logique. Bordeaux aura eu le mérite de faire le jeu une bonne partie de la rencontre.

Un bon point pour Bordeaux
Un bon point pour Bordeaux ©UEFA.com

Le FC Girondins de Bordeaux ramène un bon point du Stadio Olimpico après son match nul face à la Juventus en ouverture du Groupe A de l'UEFA Champions League.

Plašil a du répondant
Les Bordelais pourront nourrir quelques regrets après de nombreuses occasions, notamment en tout début de seconde période. Mais le réveil brutal des Italiens était concrétisé par Vincenzo Iaquinta tandis que Jaroslav Plašil réduisait la marque logiquement à vingt minutes de la fin. Les Girondins commencent donc cette campagne européenne sur une bonne note et dans un tout autre état d'esprit que la précédente.

Les chiffres respectés
Les statistiques étaient respectées : pas une fois la Juve n'avait perdu à domicile face à un club français, tandis que Bordeaux n'était jamais parvenu à s'imposer en terre italienne. Les hommes de Laurent Blanc se présentaient malgré tout sur la pelouse du Stadio Olimpico avec de l'ambition et un effectif complet. Contrairement aux Bianconeri qui devaient se passer de leur meneur de jeu Diego, remplacé par le jeune Sebastian Giovinco.

Des Girondins sans peur
C'était donc sans complexe et porté par un bel allant offensif que Bordeaux entamait la rencontre. Profitant de la timidité italienne, Fernando s'offrait un petit numéro côté droit (3e), Benoît Trémoulinas tentait sa chance de loin (4e), Yoann Gourcuff était trop juste devant Gianluigi Buffon une première fois (9e), puis une deuxième au terme d'un fantastique travail de Jaroslav Plašil dans le dos de la défense turinoise (18e). Passive dans les premiers instants la Juventus, s'en remettait aux frappes de loin avant de s'offrir une première véritable occasion lorsque Giovinco décalait Amauri dont la frappe instantanée ne surprenait pas Cédric Carasso (20e).

Un Bordeaux tranchant
Les minutes passaient en direction de la pause et on se disait que Bordeaux avait l'occasion de faire mieux qu'un nul tant il semblait maitriser son sujet. Témoins les tentatives d'Alou Diarra sur corner (28e) et Plašil trop maladroit pour reprendre le service de Trémoulinas (35e). La formation de Ciro Ferrara ne parvenait à mettre en défaut l'assise défensive girondine que sur des contre attaques, souvent emmenées par le petit trublion Giovinco.

Le réveil de la Juve
Les ambitions bordelaises ne faiblissaient pas après la pause malgré une volonté retrouvée du côté de la Juve. Wendel était tout juste contré par Nicola Legrottaglie (46e), tandis que Gourcuff proposait un double duel à Buffon que le gardien international italien remportait avec attention (48e et 49e). Peu à peu les partenaires de Tiago montraient plus d'engagement et ce n'était pas la sortie de Carasso sur blessure qui allait freiner leurs ardeurs. Ulrich Ramé avait beau sortir une frappe de Fabio Grosso pour se mettre en confiance, l'ancien capitaine girondin ne pouvait rien sur le tir à ras de terre de Vincenzo Iaquinta servi de loin par Fabio Cannavaro (1-0, 63e).

Égalisation méritée
Les Turinois prenaient dès lors totalement le pouvoir dans la rencontre et il fallait deux nouveaux réflexes étonnants de Ramé (69 et 72e) pour éviter que l'addition ne soit déjà trop salée. Et bien lui en prenait puisque Bordeaux restait grâce à lui dans le match et s'offrait une égalisation pas imméritée au vu de la physionomie de la rencontre. Sur un coup franc côté droit signé Gourcuff, Fernando déviait et Plašil se jettait (1-1, 75e). Turin était tout près de la victoire dans les toutes dernières secondes avec une frappe puissante de Martín Cáceres sur la transversale.