Lyon fait fondre Anderlecht

Une première période d'enfer sous la canicule française a permis à l'Olympique Lyonnais de prendre le large dans son barrage de l'UEFA Champions League, devant le RSC Anderlecht (5-1).

Pjanić comme un grand
L'entraîneur olympien Claude Puel avait demandé à ses hommes de faire la différence rapidement pour s'épargner un match retour délicat à Bruxelles mardi. Il a été écouté. Dès la 3e minute, Bafétimbi Gomis en témoignait en plaçant une tête décroisée qui frisait le poteau de Silvio Proto. Le long centre de la gauche était signé Aly Cissokho. Cette occasion de l'ancien Stéphanois donnait le ton d'une grosse période de domination lyonnaise et il fallait moins de 10 minutes à Miralem Pjanić, 19 ans, pour ouvrir la marque sur coup franc. Le Bosniaque réparait sous la barre de Proto une faute de Marcin Wasilewski sur Lisandro (1-0, 10e). Cinq minutes plus tard, Lisandro doublait lui-même la mise sur penalty après avoir été abattu dans la surface par Proto (2-0, 15e). Entre les deux buts, la première occasion des Mauves aurait pu faire mal mais Matias Suarez, servi par Tom De Sutter, négociait mal son duel avec Hugo Lloris. 

La frappe de Bastos !
Ce début en trombe des Lyonnais forçait les vice-champions de Belgique à réagir. En conséquence, le ballon changeait de camp et les Lyonnais étaient souvent bousculés dans les airs. Ils tenaient le coup et assommaient finalement leur adversaire à la 39e minute sur un exploit personnel de Michel Bastos. La recrue lyonnaise de l'été héritait du ballon à l'angle de la surface, repiquait au centre et décochait une frappe terrible du gauche qui touchait le poteau droit de Proto avant de finir au fond des filets belges (3-0). La première période cauchemardesque d'Anderlecht ne prenait fin qu'après le quatrième but marqué de près par Gomis, servi par Lisandro au point de penalty (4-0, 42e).

De Sutter tente
Quasiment éliminés à la reprise, les tombeurs du FC Girondins de Bordeaux en Coupe UEFA, il y a deux saisons, n'avaient d'autre choix que continuer d'aller de l'avant. De Sutter mettait Lloris à contribution sur un tir à ras de terre après six minutes. Puis Suarez effaçait joliment Mathieu Bodmer et Lloris avant de glisser le ballon dans le filet de la consolation (4-1, 58e). Anderlecht tentait le coup de la remontée impossible mais ses rêves étaient brisés par le deuxième but de Gomis, lancé à la limite du hors-jeu par Bastos (5-1, 63e). Il ne restait plus à Lisandro, qui a conquis Gerland mercredi, qu'à sortir sous l'ovation de son nouveau public et à Lyon de contrôler la fin de la rencontre en se créant une nouvelle bordée d'occasions (barre de César Delgado, 90e+2). La dixième phase de groupes de rang n'est pas loin.