Manchester au rendez-vous romain
mardi 5 mai 2009
Résumé de l'article
Arsenal FC 1-3 Manchester United FC (tot. 1-4)
Le suspense s'est évaporé dans les premières minutes à Londres où Manchester n'a pas souffert pour atteindre sa 2e finale en deux ans.
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Le suspense s'est évaporé dans les premières minutes sur le terrain de l'Arsenal FC, où le Manchester United FC n'a pas souffert pour atteindre sa deuxième finale en deux ans, le 27 mai à Rome, une première depuis le Valencia CF en 2000 et 2001.
Retour de Van Persie
Invaincu sur sa pelouse dans la compétition depuis 24 matches au coup d'envoi, Arsenal n'a rien pu faire face au champion en titre qui peut toujours imiter l'AC Milan, dernière équipe à avoir conservé le plus prestigieux des trophées de clubs. C'était en 1990. Les Gunners avaient pourtant la chance de voir revenir Robin van Persie. Le Néerlandais, de retour de blessure, poussait Abou Diaby sur le banc, au côté de Mikaël Silvestre, lui aussi touché et remplacé en défense par Johan Djourou. Côté Manchester, Wayne Rooney et Cristiano Ronaldo étaient les seuls attaquants et Park Ji-Ssung démarrait la rencontre.
Gibbs malheureux
Bonne pioche pour Alex Ferguson puisque, contre toute attente et en pleine domination des Gunners, le Sud-Coréen était tout heureux d'ouvrir la marque sur la première incursion nordiste dans le camp londonien. Un centre en retrait de Ronaldo sur lequel le jeune Kieran Gibbs perdait ses appuis offrait un but assez aisé à son adversaire, qui n'en attendait peut-être pas tant et devançait tranquillement la sortie d'Almunia (0-1, 8e).
Cristiano enfonce le clou
Arsenal aurait peut-être pu s'en remettre... s'il n'avait pas encaissé un deuxième but trois minutes plus tard. Celui-ci était marqué sans l'aide des Gunners, sauf peut-être celle de Van Persie, qui commettait une faute sur Ronaldo à 30 m du but, sur la droite. Le Ballon d'Or faisait parler sa botte de plomb et son tir flottant échappait au plongeon d'Almunia (0-2, 11e). Avant la pause, le gardien des Gunners effectuait encore quelques arrêts alors qu'Edwin Van der Sar, qui avait pu trembler en début de match, pouvait sereinement regagner les vestiaires. Le devoir était déjà accompli.
Un contre et un carton
La seconde période était une formalité. Tandis que l'infortuné Gibbs laissait sa place à Emmanuel Éboué, le danger restait obstinément en dehors de la surface des Red Devils (qui jouaient en bleu). Mais Arsenal insistait aux environs de l'heure de jeu. Mal lui en prenait car, sur un contre d'école, Manchester faisait un pas de plus sur le chemin qui mène à Rome, lieu de la finale du 27 mai. Lancée par Ronaldo, l'action éclair trouvait sa conclusion sous la barre d'Almunia après un relais avec Park et Rooney (0-3, 61e). L'élimination et la fin d'une belle série étaient de toutes façons depuis longtemps une réalité pour Arsenal. Ce n'était pas le penalty concédé par Darren Fletcher sur Cesc Fàbregas, transformé par Van Persie (1-4, 76e), qui retenait dans le stade des fans à la mine triste. Sur cette action, l'Écossais était d'ailleurs expulsé et sera privé de finale, contre le FC Barcelona ou le Chelsea FC.