Arsène Wenger, le patient anglais
mardi 28 avril 2009
Résumé de l'article
À six mois de son soixantième anniversaire, Arsène Wenger attend toujours son premier trophée européen, et son ambition ne présente aucun signe d'essoufflement.
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À six mois de son soixantième anniversaire, Arsène Wenger attend toujours son premier trophée européen, et son ambition ne présente aucun signe d'essoufflement. "Vous savez, je suis un optimiste. Je crois que je vais la gagner, et le plus tôt sera le mieux", a déclaré le manager de l'Arsenal FC à 24 heures de sa demi-finale aller de l'UEFA Champions League sur le terrain du Manchester United FC.
Détermination
Cela fait quatre ans qu'Arsenal n'a pas remporté de trophée (une FA Cup gagnée aux tirs au but face à United), et l'UEFA Champions League représente sa dernière chance de trophée cette saison. Wenger est déterminé à battre Manchester United pour rejoindre Rome et espérer mettre enfin la main sur cette Coupe des clubs champions européens.
Des regrets
"Nous sommes ici pour ça, et nous sommes très très déterminés", a-t-il déclaré. "Le club n'a jamais réussi à accrocher ce titre à son palmarès, et j'ai envie que ce groupe de joueurs soit le premier à le faire." En dix campagnes avec Arsenal, Wenger a disputé une finale en 2006 face au FC Barcelona. "Le seul regret que nous avons de ce jour, c'est d'avoir joué à dix", a-t-il ajouté
Force mentale
Après un début de saison poussif, Arsenal a rapidement été écarté de la course au titre, et Wenger pense que ses Gunners ont mûri depuis la défaite en quarts de finale face à Liverpool la saison dernière."L'équipe est forte mentalement, et très déterminée. Notre période de difficulté a aidé l'équipe à grandir."
Un système spécial
"Nous avons bâti une équipe jeune parce que nous voulions développer une manière spéciale de jouer, un esprit particulier. Nous pensons que lorsque les joueurs sont éduqués ensemble dès l'âge de 16-24 ans, quelque chose de spécial se passe, et j'espère que cela se ressentira à ce niveau de la compétition." Sir Alex Ferguson, autrefois un fervent rival de l'Alsacien, a tenu à féliciter Wenger mardi : "Il a gardé ses principes, c'est tout à son honneur."
Vision
Le coach d'Arsenal dispose d'un budget bien différent des trois autres demi-finalistes, mais il souligne que cela ne change pas son approche. "Nous avons choisi un chemin différent, ce n'est ni mieux ni pire", a-t-il indiqué. "Je pense qu'il faut voir plus loin que le simple fait de gagner des trophées. C'est un style de jeu, l'ambition que l'on a, et les valeurs du club. Les trophées font partie de ça. J'aime gagner, et je veux le faire pour le club, pour les joueurs et pour les supporteurs."