Arsenal au bout du suspense
mercredi 11 mars 2009
Résumé de l'article
AS Roma 1-0 Arsenal FC (tot. 1-1, a.p., 6-7 t.a.b.)
Les Gunners décrochent leur billet pour les quarts de finale de l'UEFA Champions League après un final épique dans la capitale italienne.
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L'Arsenal FC décroche son billet pour les quarts de finale de l'UEFA Champions League après un final épique face à l'AS Roma dans la capitale italienne.
Juan égalise
Arsenal, qui était venu pour attaquer, commençait bien mais les premières minutes tournaient autour de Juan. Le Brésilien, de retour d'une blessure à la cuisse, venait à la rescousse de David Pizarro sur une tentative de Robin van Persie. On le retrouvait à l'autre bout du terrain : sur un service de Francesco Totti de la gauche, il récupérait le ballon pour ajuster calmement Manuel Almunia.
Almunia à la parade
Cette ouverture du score, qui permettait d'égaliser sur l'ensemble des deux rencontres, avait aussi pour effet de chambouler les Gunners : Marco Motta et Taddei obligeaient Almunia à la parade. Júlio Baptista entrait ensuite en jeu à la place de Juan, de quoi un peu désorganiser la machine romaine. Abou Diaby en profitait en reprenant un centre de Gaël Clichy que Doni repoussait.
Totti pas loin
Le jeu s'ouvrait après la pause et Totti, si souvent décisif avec son club formateur, était tout près d'écrire une nouvelle page à son histoire romaine en frappant de volée mais juste à côté. Quelques instants plus tard, il s'offrait une nouvelle opportunité déviée par Almunia et Abou Diaby tirait hors cadre.
Vers les prolongations...
Inévitablement, le rythme ralentissait tandis que la prolongation approchait et la Roma s'offrait les meilleures occasions malgré la pression exercée par Arsenal. A quelques secondes de la fin du temps réglementaire, les Gunners se procuraient une belle opportunité par Van Persie, et Kolo Touré dans la continuité.
... et les tirs au but
Alberto Aquilani et Eduardo da Silva apportaient du sang neuf dans une rencontre très accrochée qui se terminait logiquement par des tirs au but. Le tir d'Eduardo était repoussé comme celui de Mirko Vučinić. Diaby convertissait le sien mais pas Tonetto, et Arsenal posait sa pierre à l'édifice du grand chelem anglais.