Yossi Benayoun refroidit Bernabéu

Grâce au but de Yossi Benayoun à la 82e minute, dans une rencontre tendue et serrée, le Liverpool FC a peut-être pris un avantage décisif, sur le terrain du Real Madrid CF, pour franchir les 8es de finale de l'UEFA Champions League.

Revanche
À la recherche de son premier quart depuis 2004, le club neuf fois vainqueur de la compétition risque de devoir patienter un an de plus. Les retrouvailles avec les Reds depuis la finale de la Coupe des clubs champions européens 1980/81, à Paris, n'ont pas permis aux champions d'Espagne de prendre leur revanche. Pire, il leur faudra un exploit pour revenir au score après un but encaissé à la suite d'un coup franc.

Gerrard sur le banc
Le gros point d'interrogation de cette rencontre planait au-dessus des adducteurs douloureux de Steven Gerrard. Le capitaine habituel de Liverpool débutait sur le banc avant d'entrer dans les dernières minutes. Benayoun était incorporé au milieu de terrain des Reds. N'empêche, à la 20e minute, la première grosse occasion était pour le Merseysider Fernando Torres, qui prenait Pepe de vitesse pour échouer sur Iker Casillas, son coéquipier en équipe d'Espagne. Un avertissement pour les Merengues qui tenaient le ballon depuis le début de la partie. Ils croyaient aussi tenir l'ouverture du score en deux temps, par Sergio Ramos, mais le défenseur était tellement seul devant Pepe Reina qu'il était signalé en position de hors-jeu.

Torres remplacé
Les tirs d'Arjen Robben et Gonzalo Higuaín n'étaient guère dangereux pour Reina et c'est encore Casillas qui se distinguait, pour clore la première période, quand Xabi Alonso faisait trembler tout un stade avec une frappe d'instinct du centre du terrain. Cadrée, elle obligeait le gardien madrilène à claquer le ballon en corner. Les occasions se faisaient rares en seconde période et la sortie de Torres, touché à la cheville sur sa première occasion, n'était pas un bon présage (remplacé par Ryan Babbel).

Benayoun surgit
Si elle devait s'allumer, on se disait alors que la lumière allait venir du pied de Robben. Le joueur le plus remuant sur le terrain trouvait encore Reina sur son chemin à la 72e minute. Mais une balle arrêtée déciderait du sort de la rencontre. Sur la droite, Gabriel Heinze, l'arrière latéral du Real, accrochait Dirk Kuyt. Fabio Aurélio se chargeait de placer le ballon sur la tête de Benayoun au point de penalty. Cette fois, Casillas ne pouvait rien (0-1, 82e). Une chape de plomb tombait sur la pelouse castillane elle empêchait toute réaction du Real, bien mal parti pour accrocher un dixième titre.