Van Bommel veut souffler au Portugal

Mark van Bommel appréciera le break à Lisbonne, où le FC Bayern München affronte le Sporting Clube de Portugal en 8es de finale de l'UEFA Champions League pour essayer d'oublier ses déboires en Bundesliga et la météo bavaroise.

Au soleil
Bloqués à l'aéroport de Munich pour cause de neige, les champions d'Allemagne sont arrivés en retard à Lisbonne. Van Bommel apprécie le changement de température. "C'est toujours mieux de jouer sous ce temps", affirme le milieu de terrain des Pays-Bas avant de reparler des choses qui nous intéresse. "On a perdu trois de nos quatre derniers matches [de Bundesliga], on espère vraiment faire mieux."

Réaction obligatoire
Après leur défaite 2-1 face au FC Köln au Fußball Arena München, les Bavarois comptent 4 points de retard sur le Hamburger SV, premier. Van Bommel espère que lui et ses coéquipiers vont se relancer grâce à l'UEFA Champions League. "On doit réagir", dit-il. "La Champions League en est l'occasion." Le groupe reste soudé malgré tout. "Le moral est bon dans les vestiaires", insiste le joueur de 31 ans. "Sur le terrain, on ne pense qu'à gagner, on ne pense pas aux résultats précédents." Sans pour autant tomber dans la complaisance dans la capitale portugaise. "On est optimistes, pas arrogants", rectifie-t-il.

"Le passé, c'est le passé"
Même son de cloche chez le défenseur Lucio, qui affirme qu'au coup d'envoi à l'Estádio José Alvalade, les excellentes statistiques contre des adversaires portugais ne serviront pas à grand-chose au Bayern, qui s'est incliné une seule fois en 20 rencontres face à des Portugais, et jamais au Portugal. "L'histoire nous est favorable, oui", indique le Brésilien (30 ans). "Mais c'est un autre match, une autre histoire. On est positifs mais le passé, c'est le passé."

Contingent brésilien
L'international brésilien reconnaît aussi la qualité du Sporting, notamment celle de ses compatriotes. "Liedson est un joueur important", souligne-t-il, "tout le monde connaît son importance. Mais il n'y a pas que Liedson. Au Brésil, on connaît bien [Fábio] Rochemback et on a tous remarqué que [Anderson] Polga était un bon joueur quand il jouait en équipe nationale."