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L'Inter Milan à qui perd passe

FC Internazionale Milano 0-1 Panathinaikos FC
En dépit du but de José Sarriegi en seconde période, les champions d'Italie sont qualifiés pour les 8es de finale de la Champions League.

Marco Materazzi (FC Internazionale Milano) en dual avec Evangelos Mantzios (Panathinaikos FC)
Marco Materazzi (FC Internazionale Milano) en dual avec Evangelos Mantzios (Panathinaikos FC) ©Getty Images

Le FC Internazionale Milano s'est qualifié pour le premier tour à élimination directe de l'UEFA Champions League malgré une surprenante défaite à domicile, contre le Panathinaikos FC, sur un but de José Sarriegi en seconde période.

Une victoire qui fait du bien
Les Grecs remontent à la deuxième place du groupe à une journée de la fin, grâce aussi au nul 2-2 entre l'Anorthosis Famagusta FC et le Werder Bremen. Il leur suffira d'éviter la défaite pour se qualifier, dans deux semaines, à la réception des Chypriotes.

Les Grecs défendent bien
Face à une équipe regroupée, l'Inter n'est jamais parvenu à trouver la faille. Même le génie de Zlatan Ibrahimović n'a pas suffi : trop de maillots verts dans la surface de leur gardien Mario Galinović pour permettre au Suédois de trouver la faille sur sa première occasion. Dans ces conditions, le Panathinaïkos prenait peu à peu confiance et inquiétait même son adversaire sur coup de pied arrêté, sous l'impulsion notamment de Gabriel.

5000 dans les tribunes
Supportés par 5000 fans qui éclipsaient de la voix leurs homologues, les Grecs résistaient encore avant la pause sur les tentatives d'Ibrahimović (au-dessus) et Sulley Muntari. Ils étaient suppléés par leur poteau sur une frappe d'Adriano. Après le repos, José Mourinho, l'entraîneur interiste, faisait entrer Ricardo Quaresma, mais c'est un autre Portugais, Luís Figo, qui passait le plus près de l'ouverture du score italienne. En vain.

Goumas, puissant
Après avoir pas mal gâché, les Nerazzurri allaient payer. Un corner de Gabriel était repris puissamment de la tête par Giannis Goumas. Le ballon était repoussé par Julio Cesar, le gardien de l'Inter, rebondissait sur la base du poteau et arrivait sur le pied de Sarriegi qui n'avait plus qu'à le pousser dans le but de près.

Pression lombarde
C'est alors que les Lombards passaient la vitesse supérieure. A plusieurs reprises, le ballon naviguait dangereusement dans la surface grecque, mais ni Ibrahimović, ni le remplaçant Julio Cruz ne pouvaient égaliser. La soirée du Pana était couronnée par l'annonce de l'égalisation du Werder à Chypre, elle permettaient aux Grecs de prendre une position idéale en vue de la qualification.