Costanzo n'a pas peur du Barça
mardi 21 octobre 2008
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Même face à quelques-uns des plus grands noms de la planète football, Franco Costanzo, le gardien bâlois, n'a pas peur d'accueillir le Barça au Parc St-Jacques.
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Face à lui, il aura quelques-uns des plus grands noms de la planète football mais Franco Costanzo, le gardien du FC Basel 1893, est en quête de points, et non d'autographes, au moment d'accueillir au Parc Saint-Jacques le FC Barcelona, leader du Groupe C de l'UEFA Champions League.
Double confrontation
Bâle ne compte aucun point après 2 journées alors que Barcelone a fait le plein contre le Sporting Clube de Portugal et le FC Shakhtar Donetsk. La double confrontation avec les hommes de Josep Guardiola s'annonce donc décisive pour les champions de Suisse. "Cela va être une superbe fête pour les supporteurs mais nous, sur le terrain, on ne joue pas pour échanger les maillots en fin de partie, mais pour gagner", annonce le portier argentin.
Impatient
Une nouvelle défaite sonnerait le glas des espoirs helvétiques, une issue que le gardien préfère ne pas envisager. "J'attends ce match avec impatience et je sais qu'on va être solidaires", précise-t-il. "Qu'on soit argentin, suisse ou allemand, tout le monde rêve de jouer contre le Barça."
Ecoeurer Messi
Costanzo va tenter de briller, lui qui compte une sélection en équipe nationale du temps où il évoluait au CA River Plate. "Ce qui est bien, c'est que la rencontre va être diffusée en Argentine", sourit Costanzo, qui espère se rappeler au bon souvenir de ses compatriotes tout en écoeurant Lionel Messi. Car, s'il refuse de sortir un joueur barcelonais du lot – "ils sont tous capables de marquer"– Costanzo reconnaît qu'il va supporter Messi ou son collègue Iker Casillas (Real Madrid CF) dans la course au Ballon d'Or.
"Bon équilibre"
Après une saison 2005/06 passée au Deportivo Alavés, Costanzo a filé en Suisse mais a conservé une véritable admiration pour la Liga espagnole. S'il a hérité du brassard de capitaine cet été, il ne se sent pas dans l'obligation de préparer psychologiquement ses jeunes coéquipiers à un tel événement. "S'ils me posent des questions, je leur parlerai de mon expérience en Espagne", se contente-t-il d'affirmer. "Mais c'est tout. Ils peuvent aussi aller voir (Ivan) Ergić, (Marco) Streller et (Scott) Chipperfield. On a un bon équilibre entre jeunesse et expérience."