L'OM flanche à Vicente Calderón
mercredi 1 octobre 2008
Résumé de l'article
Club Atlético de Madrid 2-1 Olympique de Marseille
Généreux en attaque mais brouillon en défense, l'OM subit sa deuxième défaite en deux matches.
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Deuxième revers en deux rencontres pour l'Olympique de Marseille, défait 2-1 sur le terrain du Club Atlético de Madrid. Très généreux en attaque, l'OM aura pêché sur les phases défensives et se voit contraint à une fin de parcours parfaite pour s'extraire du Groupe D de l'UEFA Champions League.
Rebondir au PSV
Agüero d'entrée
L'OM présentait un visage plutôt offensif avec trois milieux offensifs de petite taille (Mathieu Valbuena, Karim Ziani et Hatem Ben Arfa) et Mamadou Niang en pointe. Cette vivacité potentielle trouvait corps au bout de trente secondes : sur la première incursion marseillaise, Mathieu Valbuena frappait de peu à côté. Mais cette vague d'initiative précoce était tuée dans l'oeuf par le talent d'un homme, Sergio Agüero, auteur d'un but à la hauteur de son talent. Le petit génie argentin contrôlait avec superbe un ballon arrivé dans son dos, crochetait Elamin Erbate et ajustait Steve Mandanda du droit (1-0, 4e). Le coup était rude mais il aurait pu l'être plus encore si le gardien marseillais n'avait pas eu la main ferme sur un duel avec Agüero (7e) et si Raúl García avait mieux ajusté sa tête, seul face au but (13e).
Coup pour coup
Pourtant, les Marseillais gardaient la tête froide et parvenaient à rapidement revenir au score. Valbuena offrait un délice de ballon à Laurent Bonnart dans le dos de la défense, le latéral centrait au deuxième poteau pour Niang, dont la tête se glissait parfaitemement dans le maigre espace entre le poteau et Leo Franco (1-1, 16e). Ce début de rencontre virait au spectacle offensif à la faveur d'un errement défensif : l'arrière-garde marseillaise manquait de rigueur sur un coup franc de Mariano Pernía judicieusement détourné par Raúl García (2-1, 22e).
Niang tout près
L'euphorie prenait ensuite fin pour une période plus tranquille où la maîtrise du jeu passait d'un camp à l'autre, sans véritable occasion, jusqu'à cinq minutes de la pause. Niang était à deux doigts de s'offrir un bijou européen sur une feuille morte enroulée. A deux doigts seulement, ceux de Leo Franco, vigilant (40e), qui préservait l'avantage madrilène. L'OM revenait sur la pelouse de Vicente Calderón avec l'obligation de réagir pour continuer à exister dans la compétition. Cela n'en prenait pas le chemin lorsque Maxi Rodríguez se fendait d'une talonnade inspirée qui venait mourir au pied du poteau droit de Mandanda (55e).
L'Atlético peut y croire
La volonté marseillaise était trop brouillonne pour contrer la technique et la vivacité de l'Atlético. Nouvel exemple sur une combinaison éclair entre l'intenable Sergio Agüero et Florent Sinama-Pongolle, la frappe du Français étant uniquement contrariée par l'envolée de Mandanda (62e). L'OM tentait, cherchait la faille, mais en vain. Un soir d'automne à Anfield Road, la frappe dos au but de Mathieu Valbuena avait trouvé la lucarne opposée. Elle ne trouvait là même pas le cadre, pour quelques centimètres (69e). La conclusion était la même sur un bel enchainement poitrine-pied gauche de Niang (88e). L'OM aura eu des occasions mais, pour son retour en l'UEFA Champions League onze ans après, c'est Vicente Calderón qui sourit. Ses "Colchoneros" comptent deux victoires en autant de rencontres et peuvent déjà entrevoir la qualification.