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Lyon, beau retour pour débuter

Olympique Lyonnais 2-2 ACF Fiorentina
Mené de deux buts à la pause sur un doublé de Gilardino, l'OL a renversé la vapeur et s'offre un point qu'il a mis du temps à entrevoir.

Alberto Gilardino trompe Hugo Lloris
Alberto Gilardino trompe Hugo Lloris ©Getty Images

Mené de deux buts à la pause par l'ACF Fiorentina sur un doublé de Gilardino, l'Olympique Lyonnais a renversé la vapeur et s'offre un point qu'il a mis du temps à entrevoir. Une fin de match en bouquet final qui n'éclipse pas la bonne première période italienne dans le Groupe F de l'UEFA Champions League.

Retour gagnant
C'est du côté gauche de la défense lyonnaise qu'est généralement arrivé le danger italien. Par deux fois des centres au cordeau ont trouvé la tête d'un Alberto Gilardino au réalisme froid qui foudroyait Gerland. Mais les éclairs changeaient de camp en deuxième période. Frédéric Piquionne et Karim Benzema en artificiers en chef se chargeaient de rattraper le retard et d'offrir aux leurs un point presque inespéré.

Cueillis à froid
La première surprise de la soirée venait à n'en pas douter de la défense alignée par Claude Puel. Cris, l'indéboulonnable, était remplacé par Jean-Alain Boumsong tandis que la défection de Fabio Grosso offrait à Kim Källström une inhabituelle place de titulaire au poste de latéral gauche. La seconde intervenait à la 12e minute lorsqu'Alberto Gilardino ouvrait la marque d'une jolie tête décroisée sur un centre de Zdravko Kuzmanović (0-1). Le réalisme de l'ancien attaquant de l'AC Milan était d'autant plus cinglant que l'OL avait jusqu'alors dominé les débats, Mathieu Bodmer trouvant même la barre transversale d'une reprise de volée déclenchée allongé sur la pelouse (7e).

Benzema remue
Peut-être un peu pertubés par leurs toutes nouvelles tuniques européennes, les Lyonnais jaune fluo semblaient bien accuser le coup malgré une possession largement en leur faveur à la fin de la première demi-heure. Sur coup franc, Sergio Almrón se chargeait d'adresser une frappe aussi rectiligne qu'imparable. Hugo Lloris, trop court, s'en remettait lui aussi à sa barre transversale pour éviter un K.-O. précoce (20e). Karim Benzema, décalé à gauche par la titularisation de Fred à la pointe de l'attaque, était de tous les bons coups et remuait les siens. Feu-follet dans un couloir où penchaient les offensives lyonnaises, il donnait à Jérémy Toulalan l'occasion de briller sur un extérieur du pied qui filait droit vers la lucarne opposée et les gants de Sébastien Frey (29e).

Gilardino forte tête
Mais l'activité de l'international français ne faisait pas tout et la naïveté de l'arrière-garde lyonnaise semait des fruits mal défendus. Témoin, le dégagement maladroit de Lloris qui offrait à la fois à Adrian Mutu un duel et au gardien lyonnais une occasion de se rattraper, avec succès (33e). Le couperet n'était pas passé loin et la faiblesse lyonnaise sur le côté gauche était une nouvelle fois exloitée par Felipe Melo qui trouvait parfaitement Gilardino pour un doublé de la tête (0-2, 42e). L'entrée en matière européenne du septuple champion de France laissait à désirer, réminiscence acide de la défaite à domicile face au Rangers FC (0-3) lors de l'ouverture du précédent exercice.

Lyon sort ses griffes
Les velléités lyonnaises à la reprise étaient réelles mais c'était bien la fragilité qui prenait le pas sur l'envie. Erreurs défensives et approximations face au savoir faire florentin : le dosage de la seconde période ne plaidait pas franchement en faveur des Français. Karim Benzema s'essayait à la frappe de loin mais trouvait les gants de Frey (52e) tandis que Juninho Pernambucano s'adonnait sans réussite à son exercice favori du coup franc (64, 69e). Peu après, la fortune choisissait pourtant le camp lyonnais sur une action confuse. Le défenseur de la Fiorentina Luciano Zauri restait à terre et couvrait Benzema lorsque celui-ci recevait le ballon dans le dos de la défense italienne. En jeu, il servait Frédéric Piquionne qui concluait (1-2, 73e). Gerland rêvait d'un retour.

Benzema, comme à l'école
L'Olympique Lyonnais déployait alors ses armes offensives de façon plus précise et incisive. Les frappes de Juninho et Toulalan (78,79,81e) obligeait Frey à s'employer. Dans la furia commandée par l'actuel leader de la Ligue 1, le gardien français était un rempart des plus solides. Solide en vérité jusqu'à la 86e minute, moment choisi par l'OL pour passer la surmultipliée. Dans une action d'école, Juninho au coup franc servait Benzema parti derrière le mur. Sa frappe, contrée, trouvait les filets et embrasait la foule (2-2, 86e). Les Lyonnais récoltent finalement un point là où ils n'espéraient presque plus rien à vingt minutes du terme. Des points, il faudra encore en prendre à l'extérieur au cours d'un déplacement en Bavière que les Lyonnais connaissent bien, sur la pelouse du FC Bayern München, le 30 septembre prochain.