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Lyon vers de nouveaux sommets

Un président qui annonce son ambition de remporter l'UEFA Champions League, voilà qui ferait peur à plus d'un entraîneur. Mais Claude Puel met la barre haut, en ouverture, mercredi, contre l'ACF Fiorentina.

Claude Puel, entraîneur de l'Olympique Lyonnais
Claude Puel, entraîneur de l'Olympique Lyonnais ©Getty Images

En prenant les rênes de l'Olympique Lyonnais cet été, Claude Puel s'est vu confirmer par l'ambitieux président Jean-Michel Aulas que son objectif à long terme était de remporter le trophée qui manque au septuple champion de France : l'UEFA Champions League. Et comme pour rassurer l'ancien coach du LOSC Lille Métropole, M. Aulas a reconnu qu'une place en demi-finale cette année serait un sain progrès. Mais Puel place la barre encore plus haut.

Ambition
"J'aurais préféré qu'il (Aulas) dise que l'objectif était la finale", a déclaré Puel avant le match de mercredi face à l'ACF Fiorentina dans le Groupe F. "Lorsqu'on commence une compétition, il faut toujours vouloir aller le plus loin possible." Et les attentes de Puel, 47 ans, doivent certainement ravir le président Aulas, tout en surprenant pas mal de monde. Certes, Puel n'a jamais refusé les défis. Champion de France pour sa première année sur le banc à l'AS Monaco FC, en 1999/00, il a été excellent pendant six saisons à Lille, le club nordiste disputant même la Champions League à deux reprises.

Le bon équilibre
Inévitablement, les attentes sont plus importantes à Lyon, un club qui dispute sa neuvième Champions League consécutive. Mais Puel insiste, son approche reste inchangée. "Si on veut se qualifier dans cette compétition, il ne suffit pas de défendre", explique-t-il. "Il faut trouver le bon équilibre entre travail, envie et talent. J'ai eu des bons joueurs à Lille. C'est pour ça qu'on a battu (le) Manchester United (FC) et l'AC Milan. J'ai de bons joueurs à Lyon. Il faut juste trouver l'équilibre."

"Des attaquants exceptionnels"
L'OL a été éliminé deux fois par des clubs italiens lors des trois dernières saisons, et Puel connaît bien la menace que représente la Fiorentina. "Adrian Mutu et Alberto Gilardino sont des attaquants exceptionnels. Mario Alberto Santana est aussi très dangereux balle au pied, et leur milieu de terrain est solide et plein de qualité", poursuit Puel qui pourrait aligner John Mensah ou Jean-Alain Boumsong au poste d'arrière gauche pour pallier les absences de François Clerc (genou) et Fabio Grosso (côtes).

Une occasion spéciale
Grâce à sa victoire 3-2 face à l'OGC Nice samedi, l'OL est déjà en tête de la Ligue 1. La Fiorentina, elle, est arrivée entre Rhône et Saône après une défaite 2-1 au SSC Napoli. Mais l'entraîneur florentin Cesare Prandelli a confiance. Pour lui, cette occasion toute spéciale va pousser ses hommes à donner le meilleur pour sa deuxième UEFA Champions League, après l'édition 1999/00. "La défaite à Naples est une déception, mais ce résultat nous a permis de nous reconcentrer", a déclaré Prandelli. "L'important est d'apprendre de ses erreurs."

Fluidité
"C'est un moment important pour le club, et j'espère que les joueurs aborderont ce match avec un grand enthousiasme", ajoute l'Italien. La renaissance de la Fiorentina sous la houlette de Prandelli a été inspirée par un football fluide, et l'Italien sait qu'il faudra bien d'autres qualités à Gerland. "On peut jouer un football offensif lorsqu'on a le ballon, et on sait que Lyon est très bon pour conserver la balle. Nous allons devoir souffrir et saisir toutes nos occasions d'attaquer."