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Les souvenirs de MU au Camp Nou

Manchester devra faire étape à Barcelone pour viser une place en finale de la Champions League. Un stade qui ne manquera pas de leur rappeler des souvenirs.

L'attaquant de Manchester United Cristiano Ronaldo
L'attaquant de Manchester United Cristiano Ronaldo ©Getty Images

Le Manchester United FC devra faire étape à Barcelone pour viser une place en finale de l'UEFA Champions League. Cela ne manquera pas de leur rappeler des souvenirs : lors de leur dernier déplacement au Camp Nou, les Red Devils avaient remporté l'édition 1999. Les buts inscrits en fin de match par Teddy Sheringham et Ole Gunnar Solskjær, lors de cette soirée de mai inoubliable, leur avaient en effet permis d'arracher leur deuxième couronne européenne, face au FC Bayern München.

Des matches historiques
On pourrait même s'aventurer à dire que les campagnes européennes des hommes de Sir Alex Ferguson se définissaient dans les années 90 par ses rencontres face au club catalan. C'est ce qu'explique le manager de MU avant d'affronter le FC Barcelona de Frank Rijkaard, grâce à la victoire de son équipe contre l'AS Roma mercredi soir, pour boucler un succès cumulé de 3-0.

"Premières armes"
"Nous avons certainement fait nos premières armes contre eux, à une époque où on ne pouvait aligner que trois joueurs étrangers par équipe", raconte l'Ecossais en se souvenant du duel en phase de groupes en 1994/95 (2-2 à Old Trafford, défaite 4-0 au Camp Nou). Les deux clubs s'étaient retrouvés au même stade de l'édition 1998/99, produisant deux magnifiques matches nuls 3-3. Ces rencontres avaient permis aux Mancuniens de prouver qu'ils pouvaient rivaliser avec les meilleures équipes d'Europe, en plus de "montrer la manière dont le football devrait être pratiqué", selon Sir Alex.

"Quelque chose de spécial"
Neuf saisons plus tard, les puristes s'enthousiasment d'une telle affiche, même si le rythme infernal imposé par les Anglais en fera les favoris. "Je pense que cette équipe possède quelque chose de spécial", commente le manager, qui promet une approche "très positive" face à des adversaires qui seront privés de leur capitaine Carles Puyol, suspendu pour le match aller programmé le 23 avril en Espagne. "Si nous y parvenons, alors nous aurons de très bonnes chances", ajoute-t-il. Son optimisme est facile à comprendre.

Un banc incomparable
En dépensant plus de 60 M€ cet été pour recruter Anderson, Owen Hargreaves, Nani et Carlos Tévez, Manchester United voulait se donner les moyens de ne pas revivre la saison précédente. Ils avaient alors chuté en demi-finale face à l'AC Milan, avec une correction 3-0 reçue en Italie au match retour. Grâce à cette profondeur de banc chèrement acquise, MU a notamment pu éliminer la Roma, dauphin de la Serie A, en se privant de Cristiano Ronaldo et Wayne Rooney, tous deux buteurs à l'aller (2-0) et laissés au repos. "L'an dernier, nous n'étions peut-être pas vraiment prêts, mais cette année, nous avons la volonté d'aller au bout", analyse Gary Neville, entré en fin de rencontre après une absence de 13 mois sur blessure.

Une défense inébranlable
Manchester est solide en défense, où l'équipe enregistre les retours de Neville et de Mikaël Silvestre, pour prêter main forte à Gerard Piqué et Rio Ferdinand. Elle devrait pouvoir compenser l'absence de Nemanja Vidić, blessé et qui ne devrait pas être remis à temps pour affronter les Blaugrana. Les hommes de Sir Alex sont impressionnants sur ce front : en dix matches d'UEFA Champions League cette saison, ils en ont terminé six sans encaisser de but.

Un duo dynamique
Face aux Giallorossi, les meilleurs joueurs sur la pelouse étaient Tévez et Hargreaves. En plus de leur combinaison sur le but victorieux de l'Argentin, leur entente dynamique a symbolisé la force du groupe élargi de Manchester. Tévez était en effet titulaire pour la troisième fois seulement cette saison européenne, alors que l'inarrêtable Hargreaves fêtait seulement sa deuxième. Difficile de penser à un autre entraîneur en Europe qui peut se permettre le luxe de choisir entre Paul Scholes, laissé au repos mercredi, et Anderson, qui possède un jeu de passes aussi fourni que son aîné. C'est dans des domaines tels que celui-ci que l'équipe de Sir Alex se différencie de l'Arsenal FC, dont le groupe plus restreint est étiré jusqu'au point de rupture, avec son double parcours en Premier League et sur la scène européenne.

La marche sur Moscou
Et il y a bien sûr le facteur Cristiano Ronaldo. Roy Keane a suggéré une fois qu'Eric Cantona, qui était dans les tribunes pour voir la victoire face à la Roma, n'était jamais vraiment parvenu à briller en Coupe d'Europe. La même accusation a été formulée à l'encontre du jeune prodige portugais, transparent à San Siro l'an dernier en demi-finale. Pourtant, Ronaldo, que Sir Alex qualifiait cette semaine de "joueur à la grande puissance tactique", semble être parti pour faire la différence cette saison, lui qui occupe la tête du classement des buteurs du tournoi. Manchester United est la seule équipe de la compétition à avoir marqué à chaque match de la présente édition. Et avec les doutes qui planent sur la participation de Lionel Messi pour le Barça, Ronaldo pourrait bien être l'homme qui mènera la marche de MU sur la finale de Moscou.