Manchester s'offre une belle option

Un but dans chaque mi-temps signés Cristiano Ronaldo et Wayne Rooney permettent au Manchester United FC de s'imposer sur la pelouse de l'AS Roma, en quart de finale aller de l'UEFA Champions League.

Réalisme anglais
Dans une rencontre tendue et marquée par un faible nombre d'occasions, les deux inséparables de la compétition - ils s'affrontaient cet automne en phase de groupes et la saison dernière en quarts déjà - ont fait jeu égal. Mais le réalisme était 100% anglais dans la capitale italienne. Le talent de la doublette Ronaldo-Rooney, venue à bout de l'Olympique Lyonnais au tour précédent, pourrait aussi être fatal au vice-champion d'Italie, le 9 avril, à l'issue du match retour à Old Trafford.

Dur sans Totti
A sa décharge, l'équipe "giallorossa" pouvait invoquer l'absence de son maître à jouer et à marquer Francesco Totti (blessé). Mais très vite, MU perdait lui aussi une pièce maîtresse avec la sortie de Nemanja Vidić, touché au genou. La Roma était légèrement dominée et c'est sur la première vraie occasion mancunienne qu'elle chutait à la 39e minute. Paul Scholes - étincelant mardi - débordait sur la droite et déposait le ballon sur la tête de Cristiano Ronaldo.

Le 36e de Ronaldo
A la manière d'un Michael Jordan aux plus beaux jours de la NBA, le Portugais s'élevait beaucoup plus haut que Marco Cassetti, restait un long moment en l'air et mettait toute sa puissance dans une tête propulsée hors de portée de Doni. L'ailier marquait ainsi son 36e but de la saison toutes compétitions confondues.

Panucci rate le coche
La Roma augmentait le rythme au retour des vestiaires mais Cristian Panucci ajustait mal sa reprise pour une occasion en or sur un centre de Mancini prolongé par Mirko Vučinić. Peut-être un tournant du match, d'autant que, quelques minutes plus tard, sur un centre en retrait de Park Ji-sung, Doni loupait un peu sa sortie tentée pour se saisir du ballon. Celui-ci échouait dans les pieds de Rooney qui ne se posait pas de question pour rendre la mission des hommes de Luciano Spalletti quasi impossible au retour à Old Trafford, où il faudra plus que jamais effacer le 7-1 encaissé il y a un an.