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La Roma coule le Real à Bernabéu

Real Madrid CF 1-2 AS Roma (tot. 2-4)
Les Italiens s'imposent sur le même score qu'à l'aller et obtiennent une qualification méritée.

La joie des Romains
La joie des Romains ©Getty Images

Le Real Madrid CF n'est pas parvenu à faire fructifier son but inscrit sur la pelouse de l'AS Roma lors du match aller (2-1). Les hommes de Bernd Schuster se sont inclinés dans une rencontre qui n'aura pas manqué de saveur et qui condamne les Espagnols à une quatrième élimination consécutive au stade des huitièmes de finale de l'UEFA Champions League.

Fin de match enlevée
Souvent dominateurs durant la rencontre, les Romains pensaient avoir fait le plus dur en ouvrant le score grâce à Taddei à un quart d'heure du terme. Pourtant l'égalisation dans la foulée de Raúl Gonzales les obligait à une fin de partie entre souffrance et abnégation. Un but tardif de Mirko Vučinić permettait finalement aux Italiens de l'emporter et d'accéder aux quarts de finale pour la deuxième année de rang.

La menace Aquilani
Le début de partie manquait de rythme et souffrait des imprécisions des deux camps. Il fallait un coup de pied arrêté pour lancer les hostilités. Sur un coup franc indirect, Julio Baptista offrait à Doni sa première intervention (17e). A l'opposé, Alberto Aquilani n'allait pas non plus ménager Iker Casillas. D'une frappe flottante de 35 mètres et presque sans élan, il touchait le montant du gardien espagnol, puis, dans la continuité, servi par Mancini, il l'obligeait à détourner le danger d'une parade à la hauteur de son talent (18e). Les velléités de chacun s'avéraient dès lors plus précises, les Romains jouant pleinement leur carte offensive.

Le Real sans pivot
Le bloc défensif italien n'en était pas pour autant démobilisé, à l'image d'un Philippe Mexes efficace sur une des rares incursions en première mi-temps de Robinho (31e). Entre temps une percée plein centre de Mancini (25e) et une nouvelle frappe d'Aquilani, cette fois-ci hors cadre (28e) maintenaient le Real sous pression. Les coéquipiers de Raúl Gonzales atteignaient la pause sans avoir véritablement montré les armes suffisantes pour postuler à la qualification. Privés du formidable point d'appui que peut être Ruud van Nistelrooy, ils se heurtaient constamment à un bloc romain déterminé et attentif.

Echauffements
Comme en première période, les hostilités reprenaient grâce à un coup franc de Baptista qui venait heurter la transversale de Doni, à l'endroit même où Aquilani avait touché du bois en première mi-temps (49e). Des têtes mal ajustées de Simone Perrotta (57e), puis Raúl (62e), une frappe cadrée de Mahamadou Diarra (58e) et un tir contré de Francesco Totti (60e) continuaient d'animer une deuxième période où l'enjeu de la qualification se faisait de plus en plus présent.

La Roma sur la fin
L'intensité montait définitivement d'un cran avec l'entrée Mirko Vučinić à la place de Mancini. Le meilleur buteur romain en Champions League mettait une petite minute à se fondre dans le rythme et trouvait lui aussi la transversale de Doni (66e). Pepe exclu pour un deuxième carton jaune (71e), les Madrilènes prenaient nettement la foudre et c'était presque logiquement que Rome prenait l'avantage sur une jolie tête de l'extérieur de la surface de Taddei (0-1, 73e). Mais Rome allait immédiatement entrer en souffrance. Raul égalisait presque immédiatement face au gardien et plaçait les siens à la portée de l'exploit (1-1, 75e). Malgré une fin de match tout en souffrance, l'AS Roma assurait sa qualification et s'offrait une victoire méritée sur une tête de Vučinić dans les arrêts de jeu (1-2, 92e).