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Camacho espère encore pour Benfica

José Antonio Camacho refuse d'hypothéquer les chances de qualification de Benfica avant le match face à l'AC Milan, mercredi en Champions League.

Carlo Ancelotti, l'entraîneur du Milan
Carlo Ancelotti, l'entraîneur du Milan ©Getty Images

José Antonio Camacho, l'entraîneur du SL Benfica, refuse d'hypothéquer les chances de qualification de son équipe pour les 8es de finale de l'UEFA Champions League avant le match de mercredi soir face à l'AC Milan.

Un succès essentiel
"Nous entrerons sur le terrain pour gagner, et nous ferons la même chose au prochain match", insistait le technicien espagnol. Après trois défaites en quatre matches, Benfica compte trois points de retard sur le Celtic FC (3e) et le FC Shakhtar Donetsk (2e). Selon le résultat de la confrontation entre ces deux clubs à Glasgow, un nul à Lisbonne pourrait à permettre aux Portugais pour rester dans la course à la qualification.

Moral au beau fixe
Par opposition à leur forme européenne, les Aigles de Benfica dominent la Liga portugaise : invaincus en championnat depuis plus d'un an, ils occupent la deuxième place et ont remporté leur cinq derniers matches. "Le moral est au beau fixe, en ce moment", déclarait Camacho. "Nous restons sur une bonne série." Pour pallier l'absence de Augustin Binya (suspendu), l'entraîneur pourra compter sur David Luiz, de retour d'une blessure au pied après trois mois d'absence.

Expérience
Peu importe l'équipe qu'il alignera, Camacho s'attend à un match difficile contre le champion d'Europe en titre, et il estime que la défaite concédée à Milan en septembre (2-1) s'explique en partie par le manque d'expérience de son équipe. "Milan, c'est l'équipe du moment", martelait-il. "Nous sommes une équipe qui s'améliore, une équipe d'avenir. Il existe une grande différence entre les deux équipes, mais nous essayerons de jouer à notre meilleur niveau. Nous ne préparons pas le match avec une mentalité négative, en pensant que ça sera compliqué."

Un objectif, la victoire
Son homologue italien, Carlo Ancelotti, soulignait quant à lui l'importance de cette rencontre pour les Rossoneri : une victoire à Lisbonne serait synonyme de qualification, indépendamment des autres résultats. "Elle est importante pour les deux équipes. Bien sûr que nous voulons gagner pour nous qualifier", déclarait-il. Il désire également terminer premier de son groupe, "pour accueillir le match retour du prochain tour à Milan."

Pas de crise
Ancelotti, qui a gagné la Coupe des clubs champions européens 1990 sous le maillot du Milan en battant Benfica en finale (1-0), réfute l'idée de crise due au classement de son équipe en Serie A (9e). "Je ne pense pas qu'il y en ait une", expliquait-il. "Nous avons gagné nos deux derniers matches à l'extérieur, à Donetsk et contre le Cagliari [Calcio]." L'entraîneur s'attend pourtant à une opposition portugaise plus relevée que lors de la 1ère journée. "Leur équipe est très différente de celle que nous avons affronté lors de ce premier match", commentait-il, en ajoutant qu'il faudrait compter avec les jeunes joueurs de Benfica. "Ils possèdent une équipe jeune, très prometteuse", concluait-il.