Lovin et le Steaua cultivent l'espoir

Florin Lovin reconnaît que pour battre le Sevilla FC dans le Groupe H, le FC Steaua Bucureşti devra être dans un très bon jour et le club espagnol dans un très mauvais.

Pessimisme
"Nous avons une petite chance de nous qualifier", affirme le milieu axial de 25 ans, qui a passé une partie de l'hiver dernier à chercher en vain un nouveau club après avoir fait trop peu d'apparitions pour le géant de Bucarest. "Mais pour battre Séville, nous devrons être dans un très bon jour et eux dans un très mauvais."

Chances minces
Le Steaua est toujours à la recherche de son premier point en phase de groupes de l'UEFA Champions League, après trois journées de matches. Ses résultats ne sont guère meilleurs en championnat. Autant dire que les chances de qualification du club sont minces. Et de fait, une victoire à domicile contre le tenant de la Coupe UEFA – après une défaite 2-1 en Espagne lors de la 3e journée – semble assez peu probable pour un observateur neutre.

Troisième place
Le Steaua est tombé dans le Groupe H aux côtés de l'Arsenal FC, de Séville et du SK Slavia Praha, dont c'est la première participation. Et le club de Bucarest sait que la partie est loin d'être gagnée. "Après le tirage au sort, il était clair que nous étions la troisième plus forte équipe du groupe, ce qui signifiait que nous allions devoir nous battre pour la troisième place plus que pour la qualification pour les huitièmes de finale. C'est ce que j'ai dit après le tirage, et ce que je dis encore maintenant."

Entraîneurs multiples
Lovin a disputé 9 matches sur 12 en championnat et un d'UEFA Champions League pour le Steaua cette saison, et est un titulaire potentiel pour le match contre Séville. Récemment remis d'une blessure à la cheville gauche qui l'a tenu un mois éloigné des terrains, il a vu les entraîneurs défiler au stade du Steaua cette saison : Gheorghe Hagi, Massimo Pedrazzini et enfin Marius Lăcătuş se sont succédé à la tête de l'équipe.

Les joueurs en cause
Mais pour Lovin, ce sont les joueurs et non les entraîneurs qui feront la réussite du club. "Le problème au Steaua, ce ne sont pas les entraîneurs, mais nous, les joueurs. Nous sommes le cœur du problème et c'est nous qui devons le résoudre. Nous ne pouvons pas nous cacher et dire que l'AC Milan n'a pas bien joué en championnat ou que le VfB Stuttgart et le Liverpool [FC] réussissent mal en Champions League. Nous devons regarder nos performances et faire ce que nous avons à faire."