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Lyon et Rome dos à dos

AS Roma - Olympique Lyonnais 0-0
Les Italiens pourraient regretter dans deux semaines de ne pas avoir concrétisé leur domination.

L'AS Roma et l'Olympique Lyonnais sont toujours sur la même ligne, après les 8es de finale aller de l'UEFA Champions League, mercredi soir dans la capitale italienne. Les joueurs de Luciano Spalletti pourraient toutefois nourrir quelques regrets de ne pas avoir concrétisé leur domination.

Plus dur que les autres années
Il reste que pour son quatrième 8e de finale en quatre ans, le meilleur club de France aura la partie plus difficile au retour (6 mars) que les années précédentes. Chez la Real Sociedad de Fútbol (1-0), le Werder Bremen (3-0) ou le PSV Eindhoven (1-0), l'OL avait toujours commencé par une victoire sans prendre de but.

Marquer à Gerland
Cette fois, cette première manche, que l'entraîneur olympien Gérard Houllier juge toujours plus déterminante que la seconde, va donner quelques soucis aux quintuples champions de France. S'ils veulent décrocher un quatrième quart, il faudra marquer un but de plus que cet adversaire volontaire et coriace.

Lyon se cherche
La Roma a joué au niveau de sa deuxième place dans le Campionato, derrière l'inaccessble FC Internazionale Milano. Elle est proche de son premier quart de finale de C1 depuis 1983/84. Lyon, installé prestement au rang des deux ou trois grands favoris de la compétition, cherche toujours sa fluidité et sa virtuosité automnales.

Sans Chivu, avec Tiago
La première demi-surprise de la soirée venait de la titularisation en défense centrale de Matteo Ferrari, à la place de Cristian Chivu (cuisse). Un peu plus inattendu, Tiago tenait sa place dans le milieu lyonnais, juste devant François Clerc, préféré à Anthony Réveillère à l'arrière droit.

Le poteau sauve Doni
Le premier coup de froid sur l'Olimpico, tombait lui après sept minutes, en même temps que les gouttes d'une pluie d'orage : un coup franc de la gauche de Juninho Pernambucano, détournée par la défense "giallorossa" sur le poteau gauche de Doni. Le début de rencontre heurté (six cartons en première période) laissait rapidement place à une franche domination italienne. Grégory Coupet faisait admirer sa prise de balle sur plusieurs centres puis remerciait toutes les divinités romaines quand Taddei manquait de couper un ballon en profondeur de Christian Pannucci (23e).

Rome pousse...
Sous l'impulsion de l'inévitable Francesco Totti, la Roma malmenait le champion de France jusqu'à la pause. Las, Daniele De Rossi (32e, arrêt de Coupet et hors-jeu), Mancini (40e, frappe détournée de 35m) ne parvenaient pas à offrir aux 75 000 fans du club de la capitale, le but qu'ils auraient pu fêter au regard des 45 premières minutes.

Lyon résiste...
Au retour des vestiaires, Lyon ne tenait son terrain que quinze minutes. Des coups francs de Totti, stoppés par Coupet (60e, 72e), sonnaient la charge au pays des champions du monde. La réponse de Juninho de 35 m (65e, arrêt de Doni) masquait mal l'impuissance des champions de France qui devront se passer de Jérémy Toulalan à Gerland (averti et donc suspendu au prochain match, 49e).

Comme contre Milan
L'entrée de Milan Baroš (74e) à la place de Fred, épuisé par ses courses après un ballon qu'il vit rarement, ne changeait pas le sens du match. En fin de match, les Lyonnais accéléraient mais Juninho ne trompait pas la vigilance de Doni sur ses coups francs. Sur la pelouse où le RC Strasbourg, aujourd'hui en Ligue 2, réussissait le nul 1-1 en phase de groupes de la Coupe UEFA, Lyon terminait son premier match sans marquer depuis les quarts de finale aller 2005/06, face à l'AC Milan à Gerland. Au retour, les Français étaient passés à la trappe.

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