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En pleine Lumières

une tradition naissante veut que les jeunes Lyonnais brillent pour lors du dernier match de la phase de groupes.

L'Olympique Lyonnais aborde sans pression son dernier match de la phase de groupes de l'UEFA Champions League, mercredi soir face au FC Steaua Bucuresti, la "tradition" veut que, déjà premier de son groupe, le champion de France offre un feu d'artifice.

Fête des Lumières
A Lyon, la fin de la phase de groupes coïncide souvent avec la fête les Lumières, propre à la capitale des Gaules. Au soir du 8 décembre, les habitants posent des bougies devant leur fenêtre pour illuminer la ville. C'est comme ça depuis l'érection miraculeuse d'une statue de la Vierge Marie sur la colline de Fourvière le 8 décembre 1852.

Identité locale
Pour la troisième année consécutive, l'OL contribue mercredi soir au début de "l'embrasement". Dans le folklore local, le club a pris une place d'autant plus importante qu'il est champion de France depuis cinq ans et demi et n'a plus plié chez lui en Champions League depuis 2002 (0-2 face à l'AFC Ajax). Mieux, pour la troisième année consécutive, Lyon aborde son dernier match en étant certain de remporter son groupe.

"Tout le monde contribuera aux succès"
De quoi détendre l'atmosphère et permettre aux jeunes de s'exprimer au plus haut niveau européen. "En ce qui nous concerne, je répète que l’OL a un groupe de 23 joueurs et tout le monde contribuera aux succès. Il y aura donc des changements comme les retours de Claudio Caçapa et de Hatem Ben Arfa. La valeur de notre effectif est plus importante que la quantité comme l’attitude des joueurs prévaut sur leur talent. Je suis persuadé qu’il y aura un très bon OL mercredi soir

5-0 face à Prague
Aussi bon que celui du 8 décembre 2004 ? Le jour de la fête des Lumière, il s'imposait 5-0 sur l'AC Sparta Praha. Bryan Bergougnoux, qui allait devenir international Espoirs puis faire les beaux jours du Toulouse FC, marquait son premier but en professionnels. Les autres marqueurs s'appelaient Nilmar (20 ans), Sylvain Idangar (20 ans) et Michael Essien.

Le cadeau de Benzema
A l'instar de son prédécesseur Paul Le Guen, Gérard Houllier sortait, il y a un an jour pour jour, une impressionnante carte jeunes face au Rosenborg BK (2-1). C'était au tour de Karim Benzema de scorer pour la première fois en pros. Pour sa première titularisation, il ouvrait la marque sur un centre de John Carew. "C'était un beau cadeau pour mes 18 ans", se souvient l'attaquant lyonnais, blessé aujourd'hui.

A qui le tour ?
Yohan Gomez, Yohan Truchet ou Romain Beynié, qui n'ont pas encore tous connu la réussite de Karim Benzema, déjà appelé chez les Bleus, ont aussi débuté dans le match de la fête des Lumières. A qui le tour mercredi ? Peut-être Grégory Bettiol, attaquant de 20 ans, qui pourrait profiter des absences sur la ligne offensive. Peut-être de Loïc Rémy, lui aussi issu du centre de formation, un peu plus chevronné. A moins que le Bucarestois né en Ardèche Cyril Thereau, qui jouera en France à ce niveau pour la première fois à 23 ans, décide lui aussi de prendre part à la fête.