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Lille grandit encore

Tandis que la France comptait des premières réussies par le LOSC, mercredi, les joueurs, heureux sans plus, revenaient sur une soirée "magnifique".

Tandis que la France faisait le compte des premières réussies par le LOSC Lille Métropole, mercredi, les joueurs de Claude Puel, heureux sans plus, revenaient sur une soirée "magnifique".

Dans la rue
Spontanément, des dizaines de Lillois ont pris leur voiture ou sont descendus dans la rue pour manifester leur joie. Aux alentours de 23 heures un concert de klaxons saluait, dans les rues de la préfecture du Nord, une série impressionnante de premières.

Un exploit qui va compter
Depuis 1955, date à laquelle Lille a remporté son dernier titre, on n'avait plus assisté à ces démonstrations de ferveur. Quelques minutes plus tôt, le LOSC réussissait un exploit qui va compter dans l'histoire du football français. En s'imposant 2-0 chez l'AC Milan, les Dogues accédaient pour la première fois aux 8es de finale de l'UEFA Champions League, qu'ils côtoient depuis 2001/02.

Dur de réaliser
Ils étaient aussi les premiers Français à battre le club lombard à San Siro. "Je suis le premier gardien français à gagner ici, contre le grand Milan", se répétait Grégory Malicki, comme pour s'en convaincre. "On réalisera demain, en se levant", assurait le capitaine Grégory Tafforeau. "Un exploit !" (Peter Odemwingie, premier buteur. "Extraordinaire" (Kader Keita, deuxième buteur). "Magnifique !" (Mathieu Bodmer, à l'origine des deux buts). Les superlatifs ne manquaient pas dans les bouches lilloises.

Petit Poucet
Un sourire – rare les soirs de match – éclairait celle de Claude Puel qui multipliait les accolades à ses grognards. "Nous n'avons donné aucune solution à Milan qui, c'est vrai, n'alignait pas sa meilleure équipe." Qu'importe. Après avoir raté la qualification l'année dernière au profit du Villarreal CF, demi-finaliste, Lille a pris la place du Petit Poucet de la compétition. En marquant huit buts cette saison, contre un l'année dernière, le club n°2 en France sur les trois dernières années a pourtant davantage rempli un objectif de réaliser un rêve.

Le vertige
"Notre projet avance", analysait d'ailleurs Puel, venu à Lille en 2002 pour bâtir un poids lourd français et européen. "Nous ne sommes encore qu'un petit club mais un tel événement va nous aider à grandir." "Il y a six ans, on était encore en D2", commentait son président Michel Seydoux, partagé entre le bonheur d'être qualifié et une forme de vertige auquel l'homme d'affaire et de spectacle ne donnera pas prise.

Sans Keita
Déjà certains esprits sont tournés vers Nyon, le 15 décembre, date du tirage au sort. Bien que suspendu pour les 8es de finale aller, Kader Keita affirme n'avoir pas de préférence. "Mes copains feront le travail quelle que soit l'équipe. Pour nous, maintenant, ce sera du plus."

MU encore ?
Lille a 66% de chances de tomber sur un des quatre clubs anglais et une chance sur six de retrouver le Manchester United FC pour la troisième fois en trois saisons de Champions League. Le FC Bayern München et le Valencia CF sont les autres possibilités en vue du match aller que se déroulera à Lens, le 22 ou le 23 février.