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Barcelone a tremblé

FC Barcelona – AC Milan 0-0 (tot. 1-0)
Le Barça atteint sa première finale depuis 12 ans face à des Italiens dangereux jusqu'au bout.

Mis en échec au Camp Nou par l'AC Milan, le FC Barcelona tient tout de même sa première finale d'UEFA Champions League depuis douze ans et la correction prise face à un Milan encore plus grand que celui de cette saison.

0% but, 100% suspense
Les coéquipiers de Ronaldinho affronteront au Stade de France (17 mai) l'Arsenal FC, qualifié depuis mardi après un autre match 0% but et 100% suspense en Espagne. Le second duel hispano-anglais en finale, après Liverpool FC - Real Madrid CF (1980/81, 1-0), promet un grand spectacle.

Barcelone timide
Pour son 100e match dans la compétition, mercredi, le futur double champion d'Espagne s'est montré moins conquérant que d'habitude. Pour la première fois, il ne marquait pas à domicile. Sans doute le souvenir de deux demi-finales perdues récemment face au Real et au Valencia CF.

Milan essoufflé
Le Milan n'est pas passé loin d'un nouvel exploit dans les dernières minutes. Il n'accèdera pas à sa troisième finale en quatre ans. Il doit maintenant essayer de coiffer la Juventus en Campionato. Le club "rossonero" peut regretter le forfait de dernière minute de son défenseur Alessandro Nesta, non remis d'une blessure aux adducteurs, lors de la victoire sur la pelouse du FC Messina Peloro (3-1). Pendant ce temps, le Barça se reposait à Séville après le report de son match de Liga. Un avantage non négligeable en fin de match.

Fébriles dans l'axe
L'absence du central international se faisait sentir dès le début de match, quand Samuel Eto'o se retrouvait plein axe face à Dida qui remportait un premier duel face au triple Ballon d'Or africain (3e). Puis un second, après une passe dans l'axe d'Alessandro Costacurta mal contrôlée par Kakha Kaladze (16e). La première occasion était néanmoins pour le Milan : un rush côté droit de Kaká qui croisait trop son tir à ras de terre (1re).

Iniesta percutant
Sans les approximations italiennes, le Barça avait plus de mal à suivre la consigne de son entraîneur Frank Rijkaard qui voulait "jouer pour gagner". Les tentatives à mi- ou longue distance de Ronaldinho (21e, au-dessus) et Giuly (33e, dans les bras de Dida) manquaient précision et de puissance. Eto'o, remuant sur tout le front de l'attaque, et Andrés Iniesta, percutant au milieu, semblaient en mesure de mettre les vainqueurs 1991/92 à l'abri.

Inzaghi bien seul
De l'autre côté des 105 m du Camp Nou, Filippo Inzaghi, de retour après une grippe, semblait bien seul tant Andriy Shevchenko se montrait discret. Mais deux positions favorables (20e, 36e) ne pouvaient être exploitées par le bourreau de l'Olympique Lyonnais en quarts de finale.

Giuly centre…
Victor Valdés devait attendre la 49e minute pour entrer en action sur une tête à bout portant de l'Ukrainien. Quatre minutes plus tard, le Barça répondait d'une attaque placée de toute beauté conclue par un petit centre parfait de Ludovic Giuly. En position de marquer, Giuliano Belletti s'emmêlait les crampons (54e).

Giuly frappe
La tension grimpait d'un cran. Le ballon fréquentait de plus en plus les deux surfaces. Buteur à San Siro, Ludovic Giuly manquait de récidiver sur un service en or de Ronaldinho (63e). Shevchenko marquait ensuite une tête refusée pour une faute sur Carles Puyol (68e). Puis Dida s'illustrait sur une tête plongeante de près de l'entrant Henrik Larsson (75e) et une frappe de Deco sur un contre (76e).

Dernière tentative de Serginho
Les 98 000 "socios" accrochés aux parois du stade catalan pouvaient tout craindre de ce Milan maître ès fins de matches en Champions League ces derniers temps. Avec l'entrée d'Alberto Gilardino, la menace se précisait. Serginho mettait Valdès à la planche (93e) puis M. Merk libérait les Blaugrana. Après la Coupe des vainqueurs de Coupe européenne 1996/97, le Barça n'a jamais été aussi proche d'un nouveau triomphe continental.