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L'histoire ou l'ordinaire

Lyon vise la légende, à San Siro, mardi soir, en quart de finale retour de la Champions League (aller 0-0). Cet exploit, Milan, favori après le 0-0 de l'aller, l'a accompli neuf fois.

L'Olympique Lyonnais est à 90 minutes d'une bonne place dans la légende du football français, mardi soir à San Siro, s'il se qualifie pour les demi-finales de l'UEFA Champions League. Un exploit que l'AC Milan, favori après son 0-0 à Gerland, a accompli déjà à neuf reprises.

10-0
Si on compte la finale perdue en 1992/93 contre l'Olympique de Marseille (1-0) alors qu'il n'y avait pas de demies mais une phase de groupes, le Milan s'est déjà classé dix fois dans le top 4 européen. Lyon jamais, en dépit de deux quarts de finale disputés ces deux dernières années.

"Au même niveau"
La bataille qui se prépare tournera donc, au regard de l'histoire de la compétition, autour de la querelle des anciens au palmarès long comme le bras et des modernes aux dents à peine moins courtes. Même si les deux équipes pratiquent un jeu d'anticipation à tous les sens du terme. Même si face à onze Lyonnais regorgeant de confiance, les six titres remportés par les Rossoneri, ne serviront pas de bouclier. "Les deux équipes sont au même niveau", assure Carlo Ancelotti, l'entraîneur milanais.

Shevchenko-Inzaghi en attaque
"On ne peut pas dire que l'on va manquer d'expérience. C'est fini ça", enchérit le milieu lyonnais Juninho Pernambucano pour brouiller encore les pistes. Même face à une équipe de plus de trente ans de moyenne d'âge, qui alignera Andryi Shevchenko et Filippo Inzaghi en attaque (105 buts à eux deux en Coupe d'Europe) ?

"Le meilleur nul possible"
"Nous avons une chance sur deux", se persuade l'entraîneur français Gérard Houllier. "Le 0-0 était le meilleur nul possible et n'oublions pas que par le passé, l'OL était déjà éliminé à l'issue du match aller (1-1 au coup d'envoi sur la pelouse du PSV Eindhoven et 0-2 face au FC Porto). Cette fois ce n'est pas le cas." C'est peut-être la bonne pour l'OL.

Lyon serait le 8e club français en demies
Il rejoindrait Marseille (1990, 1991, 1993), l'AS Saint-Etienne (1975, 1976), le Stade de Reims Champagne (1956, 1959) et l'AS Monaco FC (1994, 1998, 2004) qui ont même atteint la finale. Le Paris Saint-Germain FC (1995), le FC Nantes Atlantique (1996) et le FC Girondins de Bordeaux (1985) se sont arrêtés en demi-finales. "L'avenir nous dira si c'est le match le plus important de notre histoire", déclarait lundi le président Aulas. "J'espère qu'il y en aura d'autres, plus importants encore", ajoute-t-il, les yeux déjà fixés sur le Stade de France, le 17 mai, après les demi-finales, face au SL Benfica ou au FC Barcelona.

Milan veut effacer Istanbul
Pour le Milan, monter à Paris est aussi vital, pour effacer l'humiliation de la finale d'Istanbul. Cette rencontre sera aussi la dernière avant les élections législatives italiennes, où Silvio Berlusconi, l'ancien président du Milan, resté très proche du club, joue son poste de président du Conseil.

Une entame cruciale
Où donc se fera la différence ? "Dans des détails", répondent Shevchenko et Juninho. Un coup de pied arrêté du Brésilien. Un exploit personnel de l'Ukrainien. Ou plus peut-être dans les têtes et la capacité à souffrir. A cet égard les Lyonnais veulent effacer les vingt premières minutes du match aller, où le pied de Shevchenko a tremblé au moment d'exécuter Grégory Coupet. "Nous ne ferons plus de complexe là-bas", déclarait récemment Juninho.

Deux 0-0 d'affilée
Inséparables à l'aller, les deux formations se présentent reposées au retour. Les deux coaches, qui n'ont plus grand-chose à craindre ou à espérer en championnat (Lyon va remporter son 5e titre et Milan sera en Champions League), ont fait tourner leur effectif ce week-end. Pour la première fois de la saison, Milan a aligné deux matches sans marquer en s'inclinant sur le terrain de l'US Lecce (0-1).

Stam d'entrée ?
"La Coupe d'Europe, ce sera une autre histoire", prévient Ancelotti, qui n'a pas écarté d'aligner Jaap Stam au lieu d'Alessandro Costacurta comme arrière droit. A Lyon, l'équipe type se prépare sans le milieu de terrain Tiago suspendu. mardi deux équipes joueront exactement dans le même schémas qu'à l'aller. Mardi, la frontière sera ténue entre l'histoire et l'ordinaire.

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