UEFA.com fonctionne mieux avec d'autres navigateurs
Pour profiter au mieux du site, nous recommandons d'utiliser Chrome, Firefox ou Microsoft Edge.

Du spectacle, pas de but

SL Benfica - FC Barcelona 0-0
Le Barça pourrait regretter des occasions manquées en première période, lors du match retour au Camp Nou, le 5 avril.

Globalement dominée par le FC Barcelona, la première manche du quart de finale ibérique de l'UEFA Champions League, n'a souri à personne, mardi soir à l'Estádio da Luz, en dépit de nombreuses occasions.

Benfica peut (encore) le faire
Tout se jouera au Camp Nou mercredi 5 avril. Malmené pendant plus d'une heure, le champion du Portugal se rappellera alors qu'il a éliminé le Liverpool FC, au tour précédant, en s'imposant à Anfield (2-0). Il récupèrera son attaquant Nuno Gomes.

Défense expérimentale
Le champion d'Espagne risque alors de regretter les deux poteaux qu'il a touchés en début de seconde période. Les joueurs de Frank Rijkaard ont en fait manqué de réalisme à plusieurs reprises. Peut-être à cause de l'absence de Lionel Messi. Barcelone alignait de plus une défense expérimentale. En raison des absences de Rafael Márquez, Carles Puyol et Edmílson, Oleguer Presas était associé au milieu de terrain Thiago Motta dans l'axe.

Moretto se rachète
L'arrière-garde lisboète était pourtant la première à montrer quelques signes de tension. Ricardo Rocha passait à son gardien sous la pression de Samuel Eto'o. Moretto se saisissait du ballon à la main : coup franc dans la surface. Aidé de Marc van Bommel, Ronaldinho, capitaine en l'absence de Puyol, échouait sur Moretto (6e). Vingt minutes plus tard, le goal brésilien flanchait encore sur un dégagement devant Ronnie, sans conséquence.

Domination espagnole
Barcelone gagnait et conservait le ballon. Cela permettait à Andrés Iniesta de frapper de peu à côté après avoir oublié la défense portugaise (15e) et à Van Bommel de l'imiter en échouant seul face à Moretto (33e). Les plus belles occasions de la première période étaient toutefois pour Deco et Eto'o. Le Portugais du Barça, seul aux 6m, manquait son plat du pied (18e). Le Camerounais, servi par Ronaldinho et aidé par le loupé d'Anderson, tirait sur Moretto (43e).

Les Aigles cloués au sol
Trop souvent cloués au sol, les Aigles fondaient sur le but catalan dès que possible. Simão inquiétait Victor Valdés après une combinaison avec Geovanni (8e). Manuel Fernandes (18e, au-dessus), Beto (20e, hors cadre) et Geovanni (23e, un peu plus près de la cible), Petit (40e) prenaient soin de l'espoir des 65 000 spectateurs encore bouillants à la pause.

Double poteau
L'entrée de Fabizio Miccoli, bourreau du LOSC Lille Métropole ici lors de la première journée, devait permettre aux champions 1961 et 1962 de retrouver de la percussion. Elle m'empêchait pas Henrik Larsson d'expédier une reprise détournée par Moretto sur son poteau gauche. Sur le corner, Thiago Motta plaçait une tête sur le poteau droit (57e).

Que d'occasions !
L'intensité montait d'un cran quand, sur un contre, Miccoli puis Geovanni mettaient Valdés au supplice. Sur l'action suivante, la main de Moretto sauvait encore Benfica devant Van Bommel (61e). Toutes ces occasions – des deux côtés à présent – pouvaient-elles laisser le tableau d'affichage inerte plus longtemps ?

Fin de match benfiquiste
La main dans la surface de Thiago Motta était considérée comme involontaire (72e). Simão échouait ensuite sur Valdés (80e). Car la fin de match était rouge et blanche, à l'image d'une nouvelle frappe décadrée, signée du remplaçant Georgios Karagounis (87e). Le but alors était, des deux côtés, de fermer les écoutilles. Rendez-vous dans huit jours sur les bords de la Grande Bleue.

Sélectionné pour vous