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Aulas veut la part de Lyon

Le président de l'Olympique Lyonnais estime que son équipe peut battre l'AC Milan et disputer la finale au Stade de France.

Le contingent de l'Olympique Lyonnais s'était rassemblé très tôt pour le tirage au sort de l'UEFA Champions League à Paris, s'installant à sa place bien avant l'arrivée des autres délégations. Les caméras se tournaient alors vers Jean-Michel Aulas, président de l'OL, savourant tous les instants de cette cérémonie. Le célèbre trophée, symbole d'un tournoi inventé dans les bureaux du journal français "L'Equipe", était de retour à Paris, 50 ans après la première finale. L'objectif de M. Aulas ? La garder dans le pays. "Cela fait longtemps que nous pensons au Stade de France, depuis que nous savons que la finale va se jouer là-bas", a-t-il déclaré. "C'est un rendez-vous à ne pas manquer."

"Le destin"
Le magnifique Hôtel de Ville de Paris est un superbe décor pour l'élite de l'Europe rassemblée ici pour découvrir le programme des quarts de finale et de la route jusqu'à Saint-Denis. Un souffle parcourait l'audience lorsque Lyon apprenait qu'il était opposé à l'AC Milan, et qu'une possible demi-finale face au FC Barcelona se profilait. Un tirage difficile, mais le président lyonnais était serein, entouré par les médias. Une défaite aux tirs au but a privé les Lyonnais d'une place dans le dernier carré face aux Milanais, l'an passé. Le destin leur offrait enfin la possibilité de terminer le travail. "C'est vrai, ce match face à Milan aurait pu être joué la saison dernière", a ajouté M. Aulas. "Nous serions tombés contre eux si nous n'avions pas manqué de chance à Eindhoven. Le destin nous permet de continuer l'histoire de l'an passé."

Une force formidable
Mais cette saison, personne ne serait surpris de voir l'OL remporter la victoire qui a échappé de si peu au PSV Eindhoven. Avec les Rossoneri, l'OL est la seule équipe à avoir atteint les quarts de finale ces trois dernières années. Le club lyonnais n'est plus considéré comme une équipe facile à battre. Comme l'a prouvé cette démonstration face au PSV en huitièmes de finale (tot. 5-0), l'OL est une force formidable sous les ordres de Gérard Houllier. "Notre objectif est d'aller en finale, et pour ce faire, il faudra battre Milan et Barcelone", a indiqué M. Aulas. "Cela ne sert à rien de parler d'équipes faciles ou difficiles. Il y a deux ans, nous étions tombés contre le FC Porto en quarts de finale, et ils ont remporté la compétition. La saison dernière, c'était le PSV, qui a ensuite donné du fil à retordre au Milan lors des demi-finales."

L'espoir
La France espère bien voir Lyon continuer à illuminer une campagne française plutôt terne. Les Gones sont les seuls représentants français encore en lice sur les huit équipes tricolores qui ont pris part à une compétition européenne cette saison. Et même loin de leur stade de Gerland, les Lyonnais n'ont pas été souvent inquiétés en Ligue 1. Une pénurie de buts ronge le Championnat et on recherche de nouveaux moyens pour ajouter un peu de piment au football. La montée du hooliganisme et l'affaire Paris Saint-Germain FC - Olympique de Marseille ont quelque peu détourné l'attention vers ce qui se passe en tribune plutôt que sur la pelouse.

"Une grande fête"
A l'écart de tout cela, l'OL est de plus en plus fort. M. Aulas, en charge du club depuis 1987, a donné son premier Championnat au club en 2002. Et la certitude d'un cinquième titre d'affilée, un record, ne fait que se rapprocher. Mais avant, il faudra jouer Milan. "Pour nos supporteurs, ça va être une grande fête", a reconnu M. Aulas. "Nous n'avons jamais rencontré l'AC Milan en Champions League. C'est un gros club, alors il faudra être encore plus solide que d'habitude." Avec une finale sur le sol français à la clé, c'est peut-être le Milan qui va se trouver face à un adversaire plus solide que d'habitude.