Benfica sort le champion

Le Liverpool FC, tenant de l'UEFA Champions League, quitte la compétition après un revers à domicile face au SL Benfica (0-2). Simão, d'une superbe frappe en première période, et Fabrizio Miccoli, d'une reprise de volée en fin de match, ont offert la victoire aux Portugais.

Deux Anglais de chute
Benfica se qualifie pour les quarts de finale pour la première fois depuis 1994/95 et réalise un doublé après avoir éliminé un autre club anglais de la compétition avant Noël, le Manchester United FC.

Hommage du vaincu
La présence d'Eusébio dans la tribune présidentielle a fait remonter à la surface les souvenirs des victoires lisboètes des années 60. L'équipe actuelle de Benfica a du mal à renouer avec le prestigieux passé du club, mais la formation de Ronald Koeman a amplement mérité les applaudissements des supporteurs anglais à la fin du match.

Démarrage en fanfare
Si le carton jaune reçu par Laurent Robert dès la première minute pour avoir montré ses crampons de trop près à Stephen Warnock n'a fait que prouver toute la détermination des Portugais à défendre leur but d'avance, il est très vite apparu évident qu'ils allaient avoir besoin de cette vaillance pour se qualifier.

Crouch sur le poteau
Ronald Koeman, l'entraîneur de Benfica, avait anticipé le combat dans les airs, et Benítez avait titularisé Peter Crouch et Fernando Morientes à l'avant. Toutefois, les ballons d'attaque se sont vite avérés fuyants en raison de la pluie tombée sur Anfield dans l'après-midi, et c'est du pied et non de la tête que Crouch se procurait la première occasion sur un service de Luis García après onze minutes. La frappe de l'attaquant anglais rebondissait à l'arrivée sur le poteau portugais.

Le pressing anglais
Liverpool, poussé par le public d'Anfield, maintenait sa pression, forçant même Benfica à réaliser des sauvetages in extremis. García, auteur de buts décisifs sur la route d'Istanbul, s'ouvrait le chemin du but à la 22e, jouait un une-deux avec Morientes à la limite de la surface de réparation de Benfica. Mais, alors qu'il armait sa frappe, le ballon faisait un rebond de trop et s'envolait dans le ciel de Liverpool. Les Reds se montraient à nouveau dangereux par Gerrard qui combinait avec Crouch, qui se heurtait à Moretto, le gardien lisboète.

Simão frappe et marque
Avant le match de ce soir, Liverpool n'avait marqué que quatre buts en huit matches et a payé son manque de réalisme en concédant un but à la 36e minute. Après la frappe de Geovanni sur la barre, Simão faisait mouche après avoir mis dans le vent deux Anglais en réussissant un tir enveloppé sur la gauche de Reina.

Benfica peut souffler
Si Liverpool sentait que la soirée devait mal tourner, ces craintes se confirmaient avant la pause lorsque, sur un mauvais dégagement, Beto manquait de marquer contre son camp avant que Jamie Carragher expédie le ballon de la tête sur le poteau.

Dernières passes manquées
Liverpool prenait ses quartiers dans la moitié de terrain de Benfica en deuxième période. Gerrard frappait de volée (55e), Xabi Alonso sollicitait Moretto de loin, mais la dernière passe était trop souvent approximative côté anglais. La saison dernière, Liverpool avait inscrit trois buts en deuxième période contre l'Olympiacos CFP pour se qualifier pour les huitièmes, et tout le monde se souvient du match contre l'AC Milan. Mais le miracle ne devait pas se reproduire.

Cissé sans effet
Benítez faisait alors entrer Djibril Cissé à la place de Harry Kewell (64e)et Robbie Fowler prenait celle de Morientes. A part un centre de Gerrard manqué de peu par Crouch, le Kop n'avait pas grand'chose à se mettre sous la dent.

But refusé
De la tête, Carragher manquait le cadre à la suite d'un corner, et l'arbitre refusait un but de Fowler après que le corner de Xabi Alonso avait franchi la ligne avant de revenir dans l'aire de jeu et de parvenir à l'attaquant anglais.

Et de deux
En toute fin de match, Miccoli infligeait à Liverpool le coup de grâce en battant Reina à bout portant.