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"Pas plus facile contre Rosenborg"

Cris, le défenseur brésilien de Lyon, n'a pas l'intention de lever le pied mardi à Gerland, malgré la première place déjà assurée dans le Groupe F.

Cristiano Marques Gomez Cris s’est imposé en une saison comme un élément clé de la défense lyonnaise. Impressionnant par son engagement, le Brésilien n'a pas l'intention de lever le pied contre le Rosenborg BK, lors du dernier match de la première phase de l'UEFA Champions League mardi.

Vainqueur du Groupe F
Lyon a pourtant assuré sa qualification et même la première place du Groupe F. Mais pour l'ancien du Cruzeiro EC, continuer sur cette dynamique est essentiel si le champion de France veut atteindre la finale, le 17 mai à Paris, son objectif avoué.

Incontournable
Dans cette quête, ce défenseur central de 28 ans, trois fois buteur cette saison, dont une fois à l'aller à Trondheim (0-1), tient une place incontournable. Avec son compatriote Claudio Caçapa, le Gendarme, forme une charnière centrale redoutable.


uefa.com : Quel a été le match le plus difficile à jouer dans la première phase de cette saison ?

Cris : La dernière rencontre contre le Real Madrid (CF) à Madrid a été la plus dure. Il fallait rester concentré à tous moments pour éviter au maximum de laisser les Espagnols jouer. Ils ont quelques-uns des meilleurs joueurs du monde et cela se ressent sur le terrain au niveau de la maîtrise de la balle. De plus, Madrid avait un vrai sentiment de revanche puisque l’équipe avait perdu 3-0 à l’aller. Et elle avait, quelques jours avant, perdu son derby face au FC Barcelona sur le même score.

uefa.com : Les joueurs qui vous ont donné le plus de mal jusqu’ici ?

Cris : Robinho est jeune et très rapide mais j’ai eu davantage de mal avec Ronaldo. Raúl (González) aussi est très dangereux. Avec ce type de joueur, il faut une concentration de tous les instants et la moindre erreur est fatale.

uefa.com : Dans cette Champions League, quels sont les joueurs que vous redoutez le plus ?

Cris : Ronaldo pour le Real, (David) Trézéguet pour la Juventus et (Ruud) Van Nistelrooij pour (le) Manchester (United FC) et (Andriy) Shevchenko pour l'AC Milan.

uefa.com : Vous pensez que Lyon peut aller jusqu’au bout cette fois-ci ?

Cris : Ce qui fait la force de l’OL, c’est son collectif. Nous travaillons tous dur et je pense que nous sommes sur le bon chemin. Nous avons toutes les chances d’y arriver !

uefa.com : Votre finale rêvée ?

Cris : Lyon contre (le) Chelsea (FC) ou l'AC Milan.

uefa.com : Avez-vous conscience d’être impressionnant par votre présence sur le terrain ?

Cris : En tout cas je ne fais rien pour le paraître. Cela a toujours été mon style de jeu, une de mes grandes qualités étant la détermination.

uefa.com : Vous aviez longtemps la réputation d’être agressif sur le terrain. Avez-vous eu l’impression d’évoluer ?

Cris : Le style français m’a aidé à transformer l’agressivité que j’avais. Il y a beaucoup de duels dans les jeux et j’adore ces moments-là qui ont facilité mon évolution.

uefa.com : Le match contre Trondheim sera-t-il plus détendu ?

Cris : Non. L’équipe doit toujours restée concentrée et toujours avoir envie de gagner. Si la pression se relâche tant soit peu, cela portera préjudice aux rencontres suivantes. Nous voulons aller très loin dans la compétition alors j’espère vraiment que nous parviendrons à impressionner.

uefa.com : C’est important d’être premier de  son groupe ?

Cris : Psychologiquement, c’est bien d’être les premiers. Et puis pour le match retour des 8es de finales, Lyon sera soutenu par son public, le douzième homme du match.

uefa.com : Y a-t-il beaucoup de différences entre les publics brésilien et le français ?

Cris : Ici, les gens sont, en fin de compte, plus passionnés. Au Brésil, ils adorent le foot mais la passion se transforme trop souvent en violence. A Lyon les gens viennent au stade avant tout pour soutenir.

uefa.com : Vous suivez encore le championnat brésilien ?

Cris : Oui. Je supporte les équipes de Sao Paolo parce que c’est ma ville natale et celle de ma famille, les Corinthians (FC) et (le) Cruzeiro (EC), deux clubs auxquels je reste très attaché vu que j’y ai joué pendant longtemps.

uefa.com : Pourquoi n’êtes-vous pas sélectionné dans l’équipe du Brésil ?

Cris : C’est à l’entraîneur qu’il faut demander ! Je ne suis malheureusement pas le seul à décider. La porte n’est pas fermée, (Carlos Alberto) Parreira l’a simplement poussée...