Ronaldinho "fait rêver le monde"
mardi 29 novembre 2005
Résumé de l'article
Pour la presse européenne, le Ballon d'Or Ronaldinho est un joueur avec qui "l'impossible devient possible".
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Un jury de journalistes a décerné le Ballon d'Or 2005 à Ronaldinho, le magicien brésilien du FC Barcelona, honoré lundi à Paris. uefa.com rassemble quelques réactions de la presse européenne.
Le petit Ronaldo (Ronaldinho en portugais) est grand parce qu'il fait rêver le monde. Celui des petits et celui des grands. C'est un créateur, un des ces joueurs, si rares, qui sont capables d'inventer des nouveaux gestes qui leurs sont propres. Les défenseurs ne le savent que trop bien. Il leur faut souvent revoir l'action au ralenti pour commencer à comprendre ce qui leur est arrivé. "L'Equipe", France
Ronaldinho fait partie du patrimoine de Barcelone mais son jeu appartient au monde entier. Hier à Paris, quand il a reçu ce Ballon d'Or rêvé, Ronaldinho n'a pas souri. L'émotion l'a envahi au moment de soulever le trophée. Hier à Paris, Ronaldinho était le meilleur joueur du monde et le meilleur tout court. Voilà pourquoi ce Brésilien magique et heureux de vivre, souriant et bienveillant, est devenu l'ambassadeur du football mondial. "Mundo Deportivo", Espagne
Qu'il soit buteur, créateur ou meneur, Ronaldinho fait le spectacle partout où il joue. Les commentateurs sportifs rivalisent de superlatifs pour décrire ses actions. Même les supporteurs du grand rival, le Real Madrid (CF), se lèvent pour l'applaudir et ses adversaires le complimentent match après match. Grâce à sa "petite souris", le FC Barcelona peut à nouveau rêver du titre de champion d'Espagne et de celui de champion d'Europe cette saison. "Kicker", Allemagne
On ne saura jamais si Ronaldinho a bien frappé sur la barre transversale quatre fois de suite. Peu importe. L'important, c'est d'y croire car avec un joueur comme lui, l'impossible devient possible. Rien ne peut ébranler un joueur qui gagne avec le sourire et chantonne en pénétrant sur la pelouse. "Gazzetta dello Sport", Italie
Ronaldinho aurait déjà dû faire l'objet d'un hommage appuyé à cette heure mais il aurait pu se permettre une pointe d'ironie hier soir. Celui qui illumine le jeu de l'envoûtante équipe de Barcelone a reçu la plus haute distinction individuelle dans une ville qu'il a bien connue et où il faisait banquette. Le Brésilien était de retour à Paris pour être sacré meilleur joueur de l'année 2005, pour recevoir le 50e Ballon d'Or. "The Guardian", Royaume-Uni