La Juve fidèle à elle-même
jeudi 15 septembre 2005
Résumé de l'article
Club Brugge KV - Juventus FC 1-2
La Juventus entame l'UEFA Champions League avec la manière grâce à Pavel Nedvěd et David Trezeguet.
Corps de l'article
Dans le Groupe A, la Juventus FC, championne d'Italie, a lancé sa campagne d'UEFA Champions League avec la manière en s'imposant 2-1 sur le terrain du Club Brugge KV.
Buts en seconde période
Les Italiens se créaient suffisamment d'occasions pour l'emporter largement mais il aura suffit d'un coup-franc de Pavel Nedvěd et d'un lob tout en finesse de David Trezeguet pour faire la différence. L'équipe de Fabio Capello souffrait néanmoins sur la fin de match et terminait à dix avec l'expulsion de Patrick Vieira après la réduction du score de Jeanvion Yulu-Matondo.
Trois changements
Les Belges procédaient à trois changements par rapport à l'équipe qui s'était imposée, samedi, face au K. Sint Truidense. Joos Valgaeren, Jeanvion Yulu-Matondo et Günther Vanaudenaerde intégraient le 3-4-3 de Jan Ceulemans. La Juve remplaçait le latéral Gianluca Pessotto, blessé, par Manuele Blasi.
Stijnen en confiance
Les champions italiens commençaient brillamment, une frappe de Nedvěd passant d'un rien au-dessus de la barre de Stijn Stijnen. Le Tchèque obligeait ensuite le gardien à se coucher sur une volée et à montrer son sang-froid pour ses débuts en UEFA Champions League. Stijnen avait à peine le temps de récupérer qu'il devait bloquer une frappe à bout portant de Trezeguet. La Juve continuait d'accumuler les occasions avec Vieira, la recrue de l'été, qui voyait sa frappe sauvée sur la ligne à la 17e minute. Les seuls espoirs du Club Brugge semblaient se trouver dans les coups de pied arrêtés. Sa première occasion du match était une tête d'Olivier De Cock qui passait largement à côté suite à un corner.
Portillo d'un rien
L'occasion remotivait le champion de Belgique qui aurait pu marquer à la 31e minute si Javier Portillo, au second poteau, avait pu récupérer un corner sur lequel se trouait le gardien Christian Abbiati. Les occasions s'accumulaient d'un côté comme de l'autre et Trezeguet était tout près d'ouvrir le score, mais sa reprise touchait le montant sur un centre de la droite de Blasi. Stijnen était à nouveau sollicité à deux reprises par l'attaquant français mais parvenait à garder le tableau d'affichage vierge à la pause.
Nedvěd brille
En début de seconde période, les supporters du Jan Breydelstadion se faisaient entendre à mesure que leur équipe accaparait davantage le ballon. Sven Vermant lâchait une lourde frappe qui passait à côté. Jonathan Blondel, qui remplaçait Portillo et Yulu-Matondo défendaient davantage pour Bruges dont la formation avait évolué en 3-6-1 à la pause. Mais, à la 66e minute, au moment où les Belges semblaient avoir trouvé l'équilibre, Nedvěd marquait un joli coup-franc. Ibrahimovic était stoppé irrégulièrement par Joos Valgaeren en dehors de la surface et l'ancien international tchèque enroulait un ballon qui contournait le mur pour finir sa course sur la gauche de Stijnen, surpris.
Final animé
Le gardien était encore à l'oeuvre cinq minutes plus tard et repoussait du pied une tentative de Zlatan Ibrahimovic. Il ne pouvait cependant rien lorsque Trezeguet doublait l'avantage pour la Juve à la 75e minute. Mauro Camoranesi était l'architecte, adressant un ballon parfaitement dosé dans la course croisée de l'attaquant qui plaçait un lob tout en finesse. Ibrahimovic, qui aura eu les occasions pour inscrire un triplé, décochait une frappe que Stijnen déviait au second poteau.
Espoir tardif
Cette parade prenait toute son importance à cinq minutes de la fin lorsque Blondel manquait sa frappe à la retombée d'un corner que la Juventus ne parvenait pas à dégager. Ce raté devenait en fait une passe idéale pour Yulu-Matondo qui marquait de la tête pour ses débuts et redonnait espoir à Bruges. Les Belges y croyaient encore davantage avec l'expulsion de Vieira à la dernière minute mais les Italiens tenaient bon et décrochaient une victoire méritée.