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Sneijder sauve la soirée de l'Ajax

AC Sparta Praha - AFC Ajax 1-1
L'égalisation de Wesley Sneijder en toute fin de match est venue annuler le premier but, signé Miroslav Matušovic.

En égalisant à la toute dernière seconde, Wesley Sneijder à offert à l'AFC Ajax un match nul qui avait longtemps semblé devoir lui échapper sur le terrain de l'AC Sparta Praha, dans ce premier match du groupe B de l'UEFA Champions League.

Frappe splendide
Le milieu de terrain délivrait les siens d'une frappe splendide en pleine lucarne, remettant les deux équipes à égalité après un but signé du remplaçant Miroslav Matušovic pour le Sparta, qui a longtemps cru poursuivre sa série ininterrompue de victoires face aux clubs néerlandais en compétitions européennes.

Le retour de Poborský
Comme il l'avait annoncé, Jaroslav Hrebík, l'entraîneur du Sparta, choisissait de titulariser Karel Poborský, son ailier emblématique, après l'avoir laissé au repos lors de la victoire 2-0 contre le FC Vysocina Jihlava, le week-end dernier. Il devait toutefois composer avec l'absence de dernière minute de Martin Hašek, le milieu de terrain n'étant finalement pas jugé apte à disputer la rencontre. De son côté, l'Ajax se présentait dans la même configuration que lors de sa victoire de samedi contre Willem II, Danny Blind optant pour un 4-3-3.

Intentions offensives
Le match débutait sur un rythme plutôt lent, et c'est l'Ajax qui se montrait le plus entreprenant, Sneijder signant plusieurs incursions dans la défense adverse. Dès la 5e minute, le jeune joueur expédiait une frappe de l'entrée de la surface qui contraignait Jaromír Blažek à une première parade, puis à une seconde devant Ryan Babel, qui avait bien suivi.

L'Ajax insiste
A la 15e minute, Sneijder mettait de nouveau la pression sur Blažek d'une frappe des six mètres, mais trop imprécise, avant que Babel ne frappe au-dessus. Dans un stade quasiment plein, la foule n'appréciait pas la tournure que prenaient les évènements, et le faisait savoir.

Un Sparta timide
Il faut dire que les rares occasions à mettre au crédit du Sparta en première période ne rassuraient guère les supporters, ni la frappe de loin de Lukáš Zelenka, ni la demi-volée de Miroslav Slepicka ne posant de problème à Hans Vonk, le gardien de l'Ajax.

La menace se précise
Pendant ce temps, les visiteurs manquaient par deux fois de prendre l'avantage. C'est tout d'abord Markus Rosenborg, à la réception d'une belle passe en profondeur de Sneijder, qui expédiait une frappe flottante au ras du poteau. Puis, dans les arrêts de jeu, Zdenek Grygera était tout près d'inscrire un but à son ancienne équipe, mais sa tête trouvait la main ferme de Blažek.

But vide
Au retour des vestiaires, l'Ajax entamait les hostilités dans les mêmes dispositions qu'elle avait terminé la première période, tendue vers le but. Babel faisait parler sa vitesse, mais ne parvenait pas à cadrer sa frappe en bout de course. Peu après, Blažek, sorti loin de son but, leur offrait une occasion en or, expédiant le ballon tout droit sur Sneijder, mais Petr Lukáš sauvait son équipe d'une intervention devant son but vide.

Blessure décisive
Pour ajouter à son malheur, le Sparta perdait ensuite Slepicka, contraint de quitter le terrain sur blessure. C'est pourtant son remplaçant, Matušovic, qui allait renverser le cours du jeu. A la 62e minute, ce dernier voyait sa frappe enroulée détournée sur son poteau par Vonk, avant de venir mourir à ses pieds. L'occasion suivante allait être la bonne, et sa frappe de 20 mètres trouvait la lucarne du gardien de l'Ajax, totalement impuissant sur l'action.

Nouveau souffle en attaque
La rencontre se transformait alors en un match attaque-défense, et la première période semblait devoir se répéter lorsque Babel frappait sur la barre. L'Ajax, champion d'Europe en 1995 sous le capitanat de Blind, son nouvel entraîneur, se ruait alors à l'assaut des buts du Sparta, faisant entrer deux nouveaux attaquants, Mauro Rosales et Angelos Charisteas pour le dernier quart d'heure.

Egalisation in extremis
C'est alors que la messe semblait dite que Sneijder allait surgir. L'homme à l'origine de la plus grosse occasion de la soirée prenait sa chance au milieu d'une forêt de défenseurs tchèques, et son ballon se nichait dans la lucarne pour offrir in extremis le partage des points à l'Ajax.