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Monaco joue gros

Mardi soir à Séville, l'ancien finaliste de la Champions League peut hypothéquer une partie de sa saison, dès le 3e tour de qualification.

Par Christian Châtelet

L'AS Monaco FC entame mardi soir, sur le terrain du Real Betis Balompié, un périlleux troisième tour de qualification de l'UEFA Champions League. A Séville, le finaliste 2003/04 peut déjà mettre en péril une partie de sa saison.

Enjeu économique
Engagé dans la phase de groupes de la plus prestigieuse des compétitions de club ces trois dernières années, Monaco envisage avec peine de laisser partir la caravane des trente-deux meilleures équipes européennes mi-septembre, pour prendre le wagon de la Coupe UEFA. Une non-participation à la Champions League signifierait une baisse du chiffre d'affaire de 15 millions d'euros, soit un tiers du budget annuel. Sans compter l'exposition des joueurs, ni le capital expérience qu'apportent les trois matches du premier tour.

Tour de chauffe
Depuis le tirage au sort du troisième tour qualificatif, néanmoins, cette éventualité est devenue plus probable. Alors que l'an dernier le NK Gorica avait servi de sparring partner (tot. 9-0) aux joueurs de Didier Deschamps qui avaient ensuite atteint les 8es de finale de la C1 (défaites contre le PSV Eindhoven 1-0 et 2-0), le défi qui leur est imposé cette fois n'a rien d'un tour de chauffe même s'il se disputera par plus de 30°C au pays du flamenco.

"Elle a été redoutable"
Vainqueur de la Coupe du Roi et quatrième de la Liga, le Betis Séville a tout d'un poids lourd européen sauf le palmarès puisqu'il n'a jamais pris part à la Champions League. "C'est une équipe avec la même ossature que la saison dernière, avec les mêmes joueurs. Elle est redoutable !", s'inquiète Deschamps.

Les coups francs d'Assunçao
En connaisseur de la Liga, l'ancien milieu de terrain du Valencia CF énumère les joueurs offensifs de son collègue Lorenzo Serra Ferrer : "Oliveira (23 buts l'an dernier), Edu, Dani, Denilson et Assunçao, avec ses coups de pieds arrêtés, ce sera difficile". A ces noms en grande partie brésiliens, il faut ajouter Joaquín sur le flanc droit, l'un des meilleurs joueurs espagnols de sa génération. Il donne aux Beticos cette touche spectaculaire qui fait du stade de Lopera une place forte et attractive de la péninsule ibérique, qui aurait évidemment sa place dans la phase de groupes.

"Ils doivent être moins prêts"
En face, les Monégasques compteront sur leur préparation, plus avancée que celle de leurs adversaires qui entameront leur championnat le 28 août. "Ils n'ont repris que le 10 juillet, donc pas au niveau de forme optimum attendu, ils doivent être moins prêts", espère Deschamps.

Les nouveaux à l'épreuve
En face, l'ASM a déjà joué deux rencontres de Championnat, dont une défaite à domicile, samedi contre l'AJ Auxerre (0-2).
La question centrale concernera l'intégration des nouveaux joueurs comme Olivier Kapo, Camel Meriem, Olivier Sorlin ou Toifilou Maoulida au milieu de terrain.

Modesto-Squillaci dans l'axe
En défense, la suspension de Gaël Givet (expulsé contre le PSV) et le départ de Julien Rodriguez au Rangers FC obligera Deschamps à associer Sébastien Squillaci (le nouveau capitaine) et François Modesto. "C'est un peu l'inconnu", avoue Deschamps qui en saura peut-être beaucoup plus après la rencontre et après le match retour programmé le 23 août à Louis II.

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